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L'Indicateur Renouveau N° 1390 du 21/11/2012

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Médiation : Si le Mali s’appropriait son dossier
Publié le mercredi 21 novembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


Le
© Autre presse par DR
Le président Blaise Compaoré à Paris pour une visite d’amitié de 3 jours
FRANCE, Paris : France`s President Francois Hollande (R) and Burkina Faso`s President Blaise Compaore (L) are seen during a meeting at the Elysee Palace, on September 18, 2012 in Paris


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Au moment où l’intervention se précise les insurgés prient le gouvernement au dialogue. Appuyé dans cette dynamique par le médiateur de la Cédéao, le président du Faso, Blaise Compaoré. Une médiation de plus en plus discréditée par beaucoup de leaders politiques et de la société civile de notre pays. Et face à ce constat, si le Mali s’appropriait ce dossier au lieu de le laisser aux mains des personnes ou à des pays qui traitent avec ces bandits armés.



De plus en plus, comme l’a indiqué un leader politique de la place, la décision d’une intervention militaire est en train de faire effet. Et cela se fait sentir par le sentiment des insurgés, le MNLA et Ançar Eddine qui appelle le Gun malien au dialogue. Mais, cette initiative met indécis le citoyen lambda qui ne fait plus confiance sur la personne du médiateur, Blaise Compaoré, mais aussi de ces groupes armés.

Le président du Faso s’approprie du dossier malien bec et ongles, écartant à cet effet son second, le président nigérian, Goodluck Jonathan qui ne dit et ne prend aucune initiative pour la résolution de ce conflit. Cette médiation de Blaise en tout cas ne fait plus l’unanimité à Bamako, où plusieurs leaders politiques comme de la société civile doutent de la crédibilité du président du Faso dans le règlement de ce conflit.

Et pour cause, c’est le territoire burkinabé qui est aujourd’hui considéré comme le fief de la rébellion malienne notamment du MNLA qui prépare tous ces complots dans ce pays. Et, il abrite de nos jours les cerveaux du mouvement indépendantistes. Et quant à l’Algérie un pays appuyé par le nôtre pour accéder à son indépendance en 1962 est en train de tourner dos à notre pays.

Ce pays prétend fermer sa frontière avec le nôtre et pourtant est jusque-là ouverte au trafic de ses narcotrafiquants pour tout leur besoin. C’est face à tous ses jeux et insultes à la dignité du peuple malien que notre pays doit s’approprier de ce dossier afin d’éviter tout revers crucial pour l’avenir.

Le peuple malien est vigilant et suive de près l’évolution de ce dossier et observe de près aussi le PM CMD dans la gestion de cette crise. A lui de prendre toutes les mesures adéquates pour éviter que le bateau Mali ne chavire à jamais. Comme le dialogue est aujourd’hui au cœur du débat, sinon, elle n’a pas raison d’être, parce qu’aucun de ces groupes ne contrôlent le terrain de nos jours, tous en fuite notamment le MNLA qui est la source de ce conflit et de toutes les exactions qui ont été causés. Et sans oublier que le Mujao regroupe en son sein la plupart des hommes reconvertis du MNLA et d’Ançar Eddine. En tout état de cause, le dialogue d’accord, mais à côté l’intervention militaire.

Ousmane Daou

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