Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Le Combat N° 504 du 21/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

(Nous, les jeunes) : Crise au nord : les jeunes doivent s’y impliquer
Publié le mercredi 21 novembre 2012  |  Le Combat




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Pour un Nord déjà envahi par des bandits et rebelles de tout acabit, deux mouvements armés se rencontraient. L’un (le MNLA) voulait conquérir toute la zone, l’autre (Ançardine) voulait y instaurer sa charia, tandis que les coups de canon tonnaient et que des criminels semaient et intensifiaient partout la terreur au sein des populations.

Le Nord-Mali est situé en plein Sahel où la vie est extrêmement dure. Cependant, cette zone a toujours suscité des intérêts et provoqué des tensions concernant son appartenance ou son emplacement favorable à des affaires malsaines et dangereuses. C’est ainsi que rebelles, bandits armés, indépendantistes, djihadistes, intégristes, islamistes, terroristes, narcotrafiquants, vendeurs d’amés et de drogue, etc. se disputent la partie, sous le regard peiné, mais envieux de pays occidentaux, tout cela, pour les supposées ou prétendues richesses inestimables que renfermeraient le Nord-Mali.

En fait, cette zone toujours litigieuse a de tout temps été le théâtre d’attaques par des bandes de renégats et d’apatrides sans foi ni loi ? Toute chose qui devient encore plus préoccupante de nos jours, surtout avec la présence de groupes et mouvements comme AQMI, Ançardine, le MUJAO et le retour au bercail (Mali) d’anciens combattants de Kadhafi se réclamant du MNLA qui réclamait depuis lors l’indépendance de « son Azawad », tout comme Ançardine tenait mordicus à l’application de sa charia sur toute l’étendue du pays. Mais ces deux mouvements ont depuis lors renoncé à leurs idéaux, sans pour autant abandonner leurs intentions belliqueuses. C’est ainsi que le vendredi dernier, le MNLA et le MUJAO s’étaient livrés, à des affrontements sanglants qui ont causé morts et blessés. De son côté, Ançardine s’était illustré par des exactions qui font encore dresser les cheveux sur la tête : Vols, viols, pillage, saccage, amputations, lapidations…

Aussi, les jeunes du Mali doivent s’impliquer davantage non seulement pour la résolution de la crise du pays, mais aussi pour que cessent les exactions et autres atrocités auxquelles se livrent depuis des mois les « fous de Dieu » et autres bandits sans foi ni loi dans le Nord. Analyser mûrement cet état de fait en se posant froidement certaines questions concernant une sortie de crise du pays : voilà un des principaux rôles actuellement dévolus à la jeunesse malienne. Quels sont les véritables problèmes de la crise du pays ? Qu’est-ce qui se passe véritablement sur le terrain, tant au Sud qu’au Nord? Quelles sont les personnes réellement impliquées dans cette crise ? Que veulent ces groupes armés ? Qui les supportent ? Que veulent les populations sous occupation des rebelles? Que doivent faire le Mali et ses dirigeants face à la crise ? Quel est l’intérêt du peuple ? Comment peut-on juguler cette crise et éradiquer les exactions des rebelles ? Telles sont, entre autres, les questions qui brûlent les lèvres de tous les Maliens, particulièrement les jeunes

Dans tous les cas, pour que notre pays puisse se débarrasser de sa crise et avancer, il faut tout sauf un dialogue ou une négociation avec les rebelles. Or le dialogue et la négociation doivent normalement aboutir à la réconciliation qui, à son tour, aboutit à la paix des braves et à l’enterrement de la hache de guerre. Toute chose qui n’est plus possible avec les groupes armés du Nord. D’ailleurs, si la réconciliation était possible avec ces groupes, le pays ne doit pas en arriver cette crise. Ce qui est sûr en tout cas, c’est qu’aucun des assaillants du Nord n’aura le dernier mot. Ni le MNLA, ni Ançardine, ni AQMI, ni le MUJAO, ni AQMI ne viendront à bout de leurs intentions maléfiques dans le Nord, Voire le Sahel.
Cheick Oumar Keïta

 Commentaires