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Un Français enlevé dans le sud-ouest du Mali
Publié le mercredi 21 novembre 2012  |  Reuters


François
© Autre presse par DR
François Hollande, Président de la République française


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L'information donnée à Nouakchott par une source proche des services de sécurité mauritaniens a été confirmée à Paris par le président François Hollande.

"Je confirme qu'il y a eu l'enlèvement d'un ressortissant français dans le sud-ouest du Mali, c'est-à-dire pas dans la partie où il y avait le plus grand danger", a-t-il déclaré.


"Nous devons tout faire pour retrouver notre ressortissant. J'ai déjà averti tous ceux qui pourraient se trouver dans la région de prendre toutes les précautions nécessaires", a ajouté le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse à l'Elysée donnée en compagnie de son homologue italien, Giorgio Napolitano.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a de même appelé une nouvelle fois les ressortissants français à "ne pas se rendre dans cette partie du Mali, où ils exposent leur vie et leur sécurité".

La personne enlevée est Gilberto Rodriguez Léal, âgé de 61 ans, né au Portugal et détenteur de la nationalité française, dit-on de source diplomatique française.

Il a franchi la frontière entre la Mauritanie et le Mali en voiture mardi vers 11h00 et a été enlevé près de la ville de Kayes, précise l'agence de presse officielle mauritanienne Ami.

AQMI

Le nord du Mali est contrôlé par des groupes islamistes qui ont profité du chaos qui a suivi le coup d'Etat militaire du 22 mars à Bamako contre le président Amadou Toumani Touré pour s'emparer de plusieurs villes.

L'Union africaine a donné mi-novembre son aval à un plan d'intervention armée au Mali pour chasser les rebelles islamistes. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) se sont engagés à envoyer 3.300 soldats dans le pays.

La France, qui est en pointe dans la mobilisation de la communauté internationale pour une telle intervention, a promis de fournir un soutien logistique, des équipements militaires et la collaboration de ses services de renseignement.

Prendre des Français en otage ne saurait constituer une pression sur Paris, a répété François Hollande mercredi. "C'est un moyen qui d'ailleurs ne pèsera pas", a-t-il dit, en réclamant la libération des otages français.

Laurent Fabius a assuré que "tout est mis en oeuvre pour retrouver" l'homme enlevé mardi. "Les services de l'Etat sont pleinement mobilisés à Paris comme à Bamako et les autorités maliennes nous apportent leur totale coopération", écrit-il dans un communiqué.

Les six otages français capturés avant ce dernier enlèvement sont détenus au Sahel par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Deux géologues, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, ont été enlevés dans la nuit du 24 novembre 2011 au Mali. Aqmi détiendrait en outre quatre collaborateurs du groupe nucléaire public français Areva et de son sous-traitant Satom, filiale de Vinci, capturés au Niger le 16 septembre 2010.

Aqmi a prévenu en octobre la France que toute tentative visant à libérer les six otages pourrait conduire à leur mort.

Laurent Prieur, avec John Irish et Gérard Bon à Paris, Marine Pennetier pour le service français, édité par Gilles Trequesser

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