Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Essor N° 17317 du 21/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

Concertations nationales et négociations : les réserves de l’ADPS
Publié le jeudi 22 novembre 2012  |  L'Essor


Grande
© aBamako.com par as
Grande marche citoyenne pour la libération du Nord organisée par le FDR-ADPS-COREN-Forces vives du Mali
11 octobre 2012. Bamako.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (ADPS) n’est pas du tout satisfaite des mesures actuellement prises pour sortir le pays de la crise. Ce regroupement qui compte une dizaine de partis politiques autour de la CNAS de Soumana Sako et des associations a tenu hier une conférence de presse au siège de la CNAS, pour dire ses vérités.
Les conférenciers – Nouhoum Sarr, Edmond Dembélé et Ibrahima Timbo – ont jugé qu’il y avait trop de médiateurs à l’heure actuelle dans le dossier malien et que ce facteur était de nature à en gêner le traitement. Ils invitent donc les amis du Mali à tenir compte de cet aspect. Les conférenciers ont ensuite retiré leur confiance au médiateur de la CEDEAO, le Burkinabé Blaise Compaoré, qu’ils appellent à récuser.

L’alliance invite dans la foulée nos autorités à ne pas entrer, dans les conditions actuelles, en négociation avec des « groupes criminels » comme Ançar Eddine et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et à ne pas envisager l’organisation d’élections dans les circonstances actuelles. Organiser des élections alors que les deux tiers du pays sont occupés revient à accepter la partition de fait du pays, estime le regroupement. La tenue des concertations nationales telles que projetées par le gouvernement, ne trouve pas grâce non plus aux yeux de l’ADPS qui parle « d’impréparation », mais surtout de lacunes, notamment dans l’association à l’événement de tous les acteurs politiques. Si ces concertations devaient avoir lieu dans ces conditions, l’on devrait plutôt parler d’assises bamakoises et non de concertations nationales, juge l’alliance.

Celle-ci invite le gouvernement à résister aux pressions de certains partenaires et à « détecter et rejeter tout marché de dupes visant à remettre en selle ou à légitimer Ançar Eddine » lit-on dans une déclaration distribuée aux journalistes. Le gouvernement est invité plutôt à lancer des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre des responsables et complices de ces mouvements criminels.
Dans une autre déclaration de la CNAS Faso Hèrè, les pouvoirs publics sont appelés à reprendre sans délai l’initiative et le contrôle politique et diplomatique du processus de sortie de crise.

Sur un autre plan, l’ADPS assure soutenir une intervention militaire étrangère lorsqu’il sera établi clairement que celle-ci vise, non pas à remettre en selle des « apatrides » qui ont pris les armes contre la mère patrie en s’alliant à des terroristes étrangers, mais plutôt à restaurer l’intégrité territoriale du Mali dans le cadre d’un Etat démocratique, laïc et unitaire et indivisible.

A. LAM

 Commentaires