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Editorial : Dialoguer ne veut pas dire Céder ou Abandonner
Publié le jeudi 22 novembre 2012  |  Waati


Cloture
© aBamako.com par as
Cloture de la Semaine nationale du patrimoine culturel: "Des richesses adaptées aux reglementS des conflits"
20 juillet 2012. Bamako. CICB. Cérémonie placee sous la présidence du Premier ministre Cheick Modibo Diarra. Semaine nationale du patrimoine culturel s`est tenue du 16 au 20 juillet 2012.Premier ministre Cheick Modibo Diarra


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Décidément au Mali, il va falloir organiser des cours magistraux sur toute l’étendue du territoire pour expliquer des mots et expressions, couramment utilisés en période de guerre. Volontairement ou involontairement, les sens des mots sont détournés pour créer des maux.
La preuve, quand le premier ministre a parlé de dialogue à Ouagadougou, des voix crient au scandale, comme si c’était réellement scandaleux. Bref, dans les résolutions des Nations Unies sur la crise au Nord du Mali, le dialogue ressort avant, et l’intervention militaire après. On comprend alors que l’un n’exclut pas l’autre, que les deux vont de pair, surtout que le Mali a été claire sur des points non négociables. A savoir l’intégrité territoriale et la non application de la charia et quelle charia ? Le Mali est Un et restera indivisible et la charia ne sera appliquée nulle part et le pays sera libéré, soutient le chef du gouvernement.

Le dialogue prôné par Cheick Modibo Diarra ne saurait être synonyme de capitulation. Nous apprenons par ailleurs que la communauté internationale a applaudi l’intervention du premier ministre à Ouagadougou. Pour elle, CMD répond favorablement à leur aspiration. Quant aux Maliens qui n’ont pas encore compris la notion de dialogue en période de guerre, c’est le moment pour eux de savoir que même si l’on fait la guerre, il faut parler de dialogue. Une stratégie qui a toujours porté fruit. Mais, c’est très difficile de faire comprendre celui qui ne veut point comprendre. Heureusement que les patriotes sont encore très nombreux et comprendront sûrement le souci du premier ministre d’aller sur des bases limpides pour une paix de fer, c’est-à-dire durable. La confusion faite n’a pas son sens pour la simple raison que le PM est déterminé jusqu’au bout pour une libération définitive du pays.

On constate alors, que Cheick Modibo Diarra est aujourd’hui victime de sa bonne foi pour le Mali. Mais, quand la politique et les querelles de personne se mêlent dans la danse, c’est difficile de sortir de l’auberge. Depuis un certain temps, la critique destructive est devenue une profession dans notre pays. Il reste maintenant à offrir des attestations aux spécialistes, à titre de mérite. Beaucoup de ceux qui vocifèrent aujourd’hui, à travers des jérémiades, ne pouvaient pas mieux faire. D’ailleurs, on les a vus à la Preuve, ne supportant pas l’Epreuve, mais Experts en critiques stériles, sans queue ni tête.

Dommage !

Par le Shérif

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