Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Combat N° 504 du 21/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Société

Un français enlevé à Diema : Un danger pour l’intervention militaire
Publié le vendredi 23 novembre 2012  |  Le Combat




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le mardi soir (20 novembre), un Européen parlant français a été enlevé dans la localité de Diéma située (région de Kayes), a appris, le mercredi, l’AFP de sources sécuritaire et administrative.

« Un Européen parlant français a été enlevé mardi soir à Diéma par sept hommes armés ayant la peau claire. Ça c’est très vite passé », a déclaré une source sécuritaire de la région de Kayes. L’information a été confirmée par une source administrative de cette ville frontalière avec le Sénégal et la Mauritanie. À quoi joue donc le Président français ? La question mérite d’être posée car parallèlement à son soutien à une intervention militaire au Mali, François Hollande veut négocier directement avec AQMI pour la libération des otages français. Affichant d’une part sa détermination à lutter contre le terrorisme au Mali et son soutien à une intervention militaire, le Chef d’État français surprend par sa double intention. Et voyant le spectre du danger planer sur sa tête, la France semble s’être résignée à solliciter le soutien de l’Algérie pour régler cette affaire de prise d’otages français par AQMI. C’est du moins ce que laissent penser les différentes déclarations de personnalités et d’analystes français.

Ainsi, Paris tient à démontrer à quel point il considère l’Algérie comme un acteur incontournable. Mais il faut dire par ailleurs que les tensions qui avaient caractérisé les relations entre les deux pays ont quelque peu baissé, tout comme l’indique Axel Poniatowski, président de la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale. « On en est à une relation stabilisée…Cela ne se détériore plus, mais il reste des obstacles », souligne-t-il avant d’ajouter : « Ce qui est très réel, c’est qu’il existe un véritable intérêt commun à coopérer activement dans la lutte anti-AQMI ». C’est dire que l’Algérie influe sur l’intervention militaire au Mali. Mais avec ce nouvel enlèvement à Diéma, les choses semblent se corser davantage, ce qui ne facilitera pas les prises de décision susceptibles d’aider le Mali à en finir une fois pour toutes avec les rebelles qui pullulent dans le septentrion. Pour rappel, AQMI y retient en otage 9 Européens dont 6 Français enlevés en septembre 2010 et novembre 2011. Le MUJAO retient au moins 3 otages algériens.

Paul N’Guessan

 Commentaires