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Tension à Torokorobougou: Qui est derrière ?
Publié le vendredi 23 novembre 2012  |  Le challenger


Manifestation
© aBamako.com
Manifestation de plusieurs centaines de personnes pour s`opposer à une intervention militaire de forces de la CEDEAO
Vendredi 28 Septembre 2012, Bamako, Place de la liberté. Une grande marche de la COPAM contre l`intervention militaire de forces de la CEDEAO


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Rues barricadées, une jeunesse en alerte maximale, très vive tension au sein de la population. Voilà en quelques mots la triste situation qui prévaut à Torokorobougou, un quartier de la commune V du District de Bamako depuis la nuit du vendredi dernier. Selon des sources bien introduites, il y aurait une main invisible d’un haut placé, ami de la famille Diakité.

Comme nous vous le livrons dans notre dernière parution, des familles ont été pris à partie par des policiers provoquant la colère de tout le quartier. La tension est à son comble aujourd’hui à Torokorobougou. Tout cela se passe comme si de rien n’était. Aucune réaction appropriée des autorités pour régler une bonne fois pour toutes cette affaire qui perdure entre les jeunes du quartier et Mme Diakité Sarata, présidente de l’association. Mieux, les populations accusent les autorités de complicité avec Mme Diakité contre les jeunes du quartier à propos du terrain litigieux.

Y a t-il quelqu’un derrière cette affaire ?

Les jeunes croient dur comme fer qu’il y a une main invisible d’un haut placé qui tire les ficèles. « Nous avons cru que c’était les éléments du 4ème ou du 15ème arrondissement qui avaient maté les habitants, mais il s’est avéré que c’était ceux du GMS qui ont agit sous l’ordre de l’ami de la famille Diakité, haut placé » a expliqué notre source.

Compte tenu de la détérioration de la situation, certains membres de l’association des femmes qui réclame le terrain auront, selon les habitants, claqué la porte de l’association pour protester contre les agissements de la présidente.

Un membre de l’association est formel : le terrain a bel et bien été attribué à l’association des femmes

C’est la confirmation d’une dame, membre de l’association des femmes en conflit avec les jeunes. « Les gens font de cette affaire de terrain, un problème de la seule personne de Sarata. Ce n’est pas le cas. La parcelle a été bien attribuée à l’association des femmes par la décision n°912/GDB-CAB, signé le 13 avril 2007 par l’ancien gouverneur de Bamako, Ibrahima Féfé Koné ».

Des blessés par balle,un bras fracturé et une partie de la concession familiale de Diakité mise à feu

La situation va de mal en pis. Dès le début de la semaine, les cours étaient sérieusement déstabilisés à Torokorobougou avec parfois la fermeture pure et simple des salles de classes. «Lundi dernier, aucun établissement n’est resté en marge de la marche qui a mobilisé des centaines de jeunes et de femmes du quartier et même d’ailleurs pour demander la libération pure et simple d’Amadou Diallo dit Muller déféré à la maison d’arrêt de Bamako. Dans la foulé, Zoumana Diakité, un des fils de la présidente Sarata Traoré aurait tiré sur la foule. Mohamed Diané, un jeune garçon de 16 ans, a été touché à la tête. Ce qui a provoqué la colère des marcheurs qui, à leur tour, vont fracasser le bras d’un fils de la présidente de l’association » nous affirme notre source.

Expédition punitive des loubards dans le quartier

Vols, agressions, viols, coups et blessures, voilà le bilan d’une descente musclée d’un groupe de loubards à Torokorobougou. C’était le lundi dernier entre 20 heures et 21 heures. Selon les informations, ils étaient à bord de deux véhicules. Ils auraient semé la pagaille et le désordre dans le quartier. Au cours de leur opération, beaucoup de personnes ont été victimes de vols de motos et des coups et blessures très graves.

A en croire les informations recueillies sur place, ces éléments seraient venus de Bamako-Coura sous la houlette d’un certain David dit Dève, une personne proche de la famille Diakité. Cette action a poussé un groupe de jeunes à se ruer sur la famille Diakité dont une bonne partie a été mise à feu.

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