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Publié le lundi 13 avril 2015  |  L’aube




Nord du Mali
Le chargé à la communication du Mnla a, lui aussi, sa base militaire
Ils pullulent, les groupuscules de bandits au nord du Mali. Toutes les « grosses têtes » veulent se faire une base militaire, certainement pour en tirer profit au moment opportun. C’est ainsi que nous apprenions, la semaine dernière, que l’un des chargés à la communication du Mnla, Moussa Ag Acharatouman, a établi une base militaire non loin d’Ansongo. Cette base, rapportent des sources, compte entre 20 et 25 pick-up avec des armes lourdes et des combattants, tous Daoussahak (tribu à laquelle appartient Moussa).

MINUSMA
Bientôt de nouveaux renforts
Des Burkinabè et des Guinéens sont attendus au Mali. Ils sont 1 500 hommes supplémentaires, soit deux bataillons burkinabè et guinéen de 750 hommes chacun. Ils vont être déployés entre les mois d'avril et de juin dans le Nord-Mali pour renforcer la mission onusienne (Minusma). La mission a, par ailleurs, lancé un appel d'offres en vue de l'acquisition prochaine de trois drones de surveillance longue portée.

SIRAKORO MEGUETANA (1)
Faillite dans l’après gestion
Avant l’explosion de Sirakoro Méguétana le vendredi 3 avril 2015, un véhicule de type 4x4 était garé aux environs de la maison où la déflagration s’est produite. Mais le véhicule a disparu aussitôt. Coup de théâtre : quelques jours après le même véhicule aurait été aperçu dans la même zone devant une autre maison, indique-t-on. L’ordre aurait été donné aux éléments de la Brigade spéciale d’intervention d’intercepter le véhicule suspect. Malheureusement, le véhicule aurait miraculeusement échappé aux policiers lancés à sa recherche. Cependant une question : est-ce que si le périmètre avait été sécurisé après l’explosion, une telle situation allait se produire ? Cette situation met en évidence une faillite dans la gestion d’un événement aussi grave.

SIRAKORO MÉGUÉTANA (2)
Un gendarme tué à cause d’une négligence…
Philipe Banou, un jeune MDL de la gendarmerie nationale a succombé à ses blessures consécutives à un accident de la circulation, causé par un grand trou creusé (sur la route) au compte de la Somagep sa. L’accident, selon un témoin, a eu lieu le 31 mars dernier, aux environs de 20h, à Sirakoro Méguétana. Après avoir passé près d’une semaine à l’hôpital, le jeune Banou a rendu l’âme le mercredi 8 avril dernier.

ASSEMBLÉE NATIONALE
Issiaka face à la fronde
La session d’avril de l’Assemblée nationale s’est ouverte, le 6 avril dernier, sous une forte tension. En effet, le président de l’institution, Issaka Sidibé, est dans la mire de nombreux députés, dont des élus de sa propre formation, le RPM (Rassemblement pour le Mali). Ceux-ci sous couvert de l’anonymat, ont multiplié les attaques contre le président de l’Assemblée nationale. Les griefs ? Ils sont aussi nombreux que variés. Mauvaise gestion sur fond d’attribution de marché à sa propre fille, légèreté, comportements irresponsables.
Dans l’entourage du président du Parlement, l’on voit derrière cette fronde, des mains invisibles. Aussi, des proches de Issaka Sidibé indiquent que cette agitation dans l’hémicycle est un complot. Une certitude : le président de l’Assemblée est étroitement surveillé même par les élus de sa formation politique. Une question : les frondeurs auront-ils suffisamment de courage pour l’affronter ouvertement ?

DIRECTION GÉNÉRALE DES IMPÔTS
Où passent les sous du fonds d’équipement ?
Le syndicat des travailleurs des impôts est aujourd’hui très en colère contre la direction du service. Motif invoqué : la gestion du fonds d’équipement. Ce fonds serait détourné de sa vraie destination. Le syndicat dénonce cette situation et exige des comptes. Il exige aussi plus de transparence dans la gestion et l’utilisation de ce fonds.

CIRCULATION ROUTIÈRE
Des policiers qui souillent l’uniforme !
A Bamako, les usagers de la circulation faisaient montre de civisme. A l’occasion, ils fournissaient des efforts afin de respecter les consignes élémentaires au niveau de la conduite : feux tricolores, panneaux de signalisation et sens interdits. L’usager craignait surtout de se faire verbaliser par l’agent de police. C’était là une période où l’uniforme était très respecté. Mais autre temps, autres mœurs ! A cause de la multiplication de comportements qui jurent avec le professionnalisme et l’éthique, des policiers de la CCR (Compagnie de la circulation routière) sont devenus la risée de tous : chauffeurs de véhicules de transport et d’autres usagers. En effet, la rackette policière a atteint un seuil qui dépasse l’entendement. Jadis, le policier n’hésitait pas à tendre la main pour un billet de 1000 francs CFA. Aujourd’hui, un nouveau phénomène est apparu avec la circulation des motos taxi. En effet, les conducteurs de ces engins à trois roues narguent les policiers. Très régulièrement, ils obligent nos policiers à les pourchasser sur une longue distance, avant de jeter « l’amende », une pièce de 500 francs CFA qui semble être une règle prescrite.

Cette situation, qui ne fait pas honneur à notre police, interpelle, en premier lieu, le ministre de la sécurité. Qui dès sa nomination à la tête de ce département, avait juré de redorer le blason de nos forces de sécurité… Vaine promesse.
Source: L'Aube
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