Délinquance foncière en commune I : Après les espaces publics, Mme Konté et son 1er adjoint MPè Diarra se tournent vers l’emprise des rails #aBamako

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Délinquance foncière en commune I : Après les espaces publics, Mme Konté et son 1er adjoint MPè Diarra se tournent vers l’emprise des rails

Publié le samedi 24 novembre 2012 | Le Zenith Bale

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Conférence de presse de l`Association des Municipalités du Mali - AMM
Mercredi 18 juillet 2012. Bamako. Siege de l`AMM au Quarter du Fleuve. Mme Conté Fatoumata Doumbia maire de la Commune II

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Le Maire de la commune I du District de Bamako, son premier adjoint sont cités dans un trafic foncier portant sur l’emprise des rails dans le quartier de Sikoro.

Mme Konté, maire Commune I
Aujourd’hui, les populations du quartier ont décidé de récupérer cet espace. Mais il aurait déjà été cédé par le Maire de ladite commune et son premier Adjoint à un pétrolier contre espèces sonnantes et trébuchantes. Pire très hautains qu’ils sont s’appuyant sur les «bolis», la dame en congé ne décroche jamais le téléphone. L’indélicat adjoint ne respecte jamais un rendez-vous et au finish, il emboite le pas à sa patronne.

Depuis 2005, un Décret présidentiel portant fixation des normes applicables aux servitudes en République du Mali a interdit de vendre un centimètre de l’emprise des rails. Mais, il semble que le Maire et son 1er Adjoint se moquent éperdument de ce Décret. Depuis des années, ces deux cadres de la commune scellent des baux commerciaux avec des hommes d’affaires dans l’emprise des rails, dans le quartier de Sikoro. Actuellement, l’affaire fait si grand bruit que pour «se garer des mouches», le Maire a pris deux mois de congé. Un maire doit-il prendre de congé sachant que la fonction de maire est du bénévolat ? Mais Mme Konté Fatoumata Doumbia en a fait.

Pour revenir à nos moutons, il faut dire que le scandale porte aujourd’hui sur la vente illicite d’un espace dans l’emprise des rails de Sikoro à un opérateur pétrolier pour les besoins d’une station d’essence. L’espace en question se situe au beau milieu de l’emprise, occupant ainsi 25 des 50 mètres réservés à la réalisation d’un carrefour.

A en croire des travailleurs de la municipalité, le bail commercial signé entre le Maire, son 1er Adjoint, et l’opérateur pétrolier n’a pas été enregistré à la Mairie qui, jusque-là, n’a pas reçu les redevances. Face à une telle indélicatesse des deux premiers responsables de la municipalité, les populations de Sikoro ont tenu à protester. Mais les deux complices n’ont pas lésiné sur les moyens de les divertir : ils se sont lancés dans une opération de déguerpissement au niveau du marché de Sikoro. Se servant de cette astuce, le Maire et son premier Adjoint (un Indépendant que la Maire a converti en Adémiste et qu’elle prépare pour sa succession à la tête de la Mairie) ont porté plainte pour troubles à l’ordre public devant le Procureur de la commune I contre un des meneurs de la protestation contre les cessions illégales dans l’emprise des rails à Sikoro.

En réalité, c’était un moyen, pour les deux complices, de faire de la pression sur les populations afin de leur « faire avaler la pilule » de la cession de l’emprise des rails. Après le bail avec le Maire, notre pétrolier aurait tenté de payer la redevance foncière aux domaines. Mais vu l’illégalité dans laquelle il se trouve, cette situation demeure toujours un mystère. Mais selon un spécialiste des affaires foncières et domaniale, pour qu’un lopin de terre de l’emprise des rails soit vendu, il faut un autre Décret qui modifie sa vocation. Comme si cela ne suffisait pas pour le Maire et son complice, ils ont eu à vendre 4 parcelles à usage d’habitation à une dame en raison de 2,5 millions la parcelle (soit 10 millions de CFA au total), un peu plus loin de l’espace en question, toujours dans l’emprise des rails à Sikoro.

Mais le hic, c’est qu’au moment des travaux sur le site, le Maire et ses acolytes proposent un bail commercial à la dame qui voulait plutôt une Construction urbaine d’habitation (CUH). Mais la dame se désistera et exigera le remboursement pur et simple de son argent. Deux semaines avant la fête de Tabaski, elle était venue faire «feu de tout bois » à la mairie, exigeant le paiement immédiat de ses sous. Pris de panique, le Maire et ses complices n’ont trouvé d’autre solution que d’aller vendre une partie d’un terrain de football dans le quartier de Fadjiguila à 11 millions de FCFA. L’acheteur a payé une avance de 6 millions, ce qui a permis à la Maire et son complice de rembourser 5 millions à la dame sur le reliquat. Quant aux millions restants, seuls les complices pourront donner des explications.

Spolier l’Etat en profitant indûment de leur position : telle semble être la «règle» entretenue par la Maire et son Adjoint pour qui la déviance en matière de gouvernance est une activité régulée avec des «codes» et «normes» les plus insoupçonnés. Aussi, leurs comportements délictueux mettent en jeu l’avenir même de la commune I.
Jamais, dans toute l’histoire de la municipalité de la commune I, on n’a assisté à une telle décadence lente, mais sûre de sa gestion. Et la postérité retiendra que c’est sous la gestion de l’actuelle Maire que la municipalité de la commune I a subie un pillage systématique. En attendant de voir plus clair dans cette affaire, les élus de Sikoro sont montés au créneau contre le Maire et ses complices. Très controversés dans leur sale besogne, Mme le Maire et son adjoint MPè qui avaient déplumé une personne au moment du pouvoir CNDRE en avait fait les frais. Car, convoqués à Kati, ils ont été obligés de rembourser séance tenante cette personne. Aujourd’hui mis en minorité à la mairie à cause des pratiques peu orthodoxes, ils circulent dans les quartiers auprès des Imams et Chefs de quartier afin que certains puissent les rejoindre. A suivre avec les dossiers de N’Gabakoro droit, Banankoro, Sotuba 2ha et 12ha, Sotuba berger, etc.

B. DABO

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