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Gouvernance sous l’ère IBK : le règne des critiques !
Publié le mardi 14 avril 2015  |  L'oeil
IBK
© aBamako.com par André
IBK devant la presse au lendemain de la confirmation de son élection
Bamako, le 21 Août 2013 au QG de campagne du RPM. Le nouveau président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita était devant la presse au lendemain de la confirmation de son élection par la cour constitutionnelle pour remercier toute la classe politique malienne.




«À gouverner sans critique, on règne sans talent». Cette assertion sied bien au président de la République IBK qui, depuis sa prise de fonction à la tête de notre pays, est sous les feux des projectiles. De l’achat de l’avion président, au contrat d’équipements militaires et maintenant, le paraphe de l’accord d’Alger.

Tous les actes posés par le président de la République et son gouvernement ont fait l’objet de critiques souvent viriles de ses détracteurs, qui pensent qu’il est dépassé par les événements. Donc, incapable de sortir le pays de l’ornière.

Le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta, depuis son installation au palais de Koulouba, n’en finit pas avec les critiques de tous bords. Ces adversaires politiques, décidés à lui rendre la tâche difficile plus qu’il ne le croyait, ne manquent pas d’occasions pour critiquer ces actions. À telle enseigne que certains de ses actes posés, même bénéfiques pour l’intérêt suprême de la Nation, sont mis en mal.

Le débat autour du paraphe de l’accord d’Alger suscite un vif intérêt au sein de la classe politique et des forces vives. D’aucuns mettent en doute la nécessité de l’accord à unir les Maliens. Pis, ils avancent que l’accord va à l’encontre de la Constitution du 22 février 1992 et signer cet accord, c’est de signer la scission du pays. Cela, malgré les multiples explications des membres du gouvernement à dire que l’essentiel a été préservé dans cet accord, à savoir l’intégrité du territoire, l’unicité du pays, la forme laïque et autres. Les supputations autour de cet accord, ont fait que d’aucuns en fait des gagne-pains et des repositionnements politiques. Bien que le président de la République a soigné sa communication gouvernementale pour davantage donner plus de clarté et de précision des actions gouvernementales. Toute chose qui ne se fait pas avant.

Malgré tout, aux moindres actions posées par le gouvernement et le président de la République, des critiques exacerbées voient le jour pour porter en mal le bien-fondé de ces actions. Jeu politique ou jeu de distraction à faire dévier le pouvoir de sa trajectoire ? La question reste posée. Pour autant, dans le jeu politique et démocratique, les critiques ont leur place, mais qu’elles soient des critiques positives, constructives et accompagnés de propositions. Mais, le cas malien, c’est des critiques sans propositions. Alors que vaut ces critiques, si elles ne sont pas dans l’intérêt supérieur de la Nation malienne.

Il urge à l’heure actuelle pour les uns et les autres de faire front commun avec le gouvernement et de proposer de meilleures initiatives, si on veut sortir du gouffre pour un Mali Un et Indivisible.

PACHI

Source : L’Oeil
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