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Le Mali s’agenouille devant la Mauritanie : IBK de nouveau trimbalé
Publié le mercredi 15 avril 2015  |  Le Katois
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© aBamako.com par A.S
Le Premier ministre, Moussa Mara présente les vœux du gouvernement au président de la République IBK
Bamako, le 29 décembre 2014. Koulouba.Le Premier ministre, Moussa Mara, a présenté les vœux du gouvernement au président de la République Ibrahim Boubacar Keïta qu’il a remercié pour la confiance placée en l’équipe gouvernementale.




Angoissé et à court d’idées pour sortir le Nord dans l’impasse, IBK fait des gymnastiques en se confiant tantôt à la Mauritanie, tantôt à l’Algérie ou au Maroc.
L’Algérie, la Mauritanie et le Maroc, trois pays dont le Mali a eu la chance ou le malheur d’avoir comme voisins jouent à la concurrence dans la résolution du conflit qui oppose le Mali à la nébuleuse rébellion dite touarègue. Ces trois pays ont aussi la particularité d’héberger ceux qui combattent l’unité et l’intégrité du Mali.
L’Algérie qui est bombardée à la tête de la médiation, entretient de vieilles et bonnes relations avec les ténors de la rébellion des années 90, notamment Iyad Ag Ghaly et récemment, Alghebass Ag Intlallah et Ahmed Ag Bibi. Sans tenir compter des réels dangers liés à son implication dans le dossier, Ibrahim Boubacar Keïta a opté pour l’Algérie. Le reste est que cette situation a jeté un froid dans les relations entre ce pays et le Maroc qui était à deux doigts de parrainer le Mali.
Pis, pour se donner bonne impression, IBK fait appel au Maroc qui accepté même à sa demande de recevoir les séparatistes. Une fois franchie le palais Royal, le Mnla trouve le chemin du Kremlin et parvient même à avancer dans son projet de création d’un Etat. Depuis, une bonne partie du Mnla a élu domicile au Maroc et aux bons soins du Roi. C’était l’occasion pour lui de réussir son plan au Saha Occidental : l’autonomie. Et c’est de bonne guerre quand le Maroc désavoue la solution algérienne.
Auparavant, la situation se corse et le Mali perd à nouveau Kidal, IBK accoure chez le président mauritanien. En catimini, ce dernier prend son vol et parvient à convaincre ceux qu’il a protégés pendant longtemps chez lui à travers la signature de l’accord de cessez-le-feu. Cette parenthèse était restée au travers de la gorge des autorités algériennes qui, à un moment, voulaient même se retirer de la médiation. Le Mali ne trouve plus sa voie jusqu’au paraphe du 1er mars 2015 et vu l’intransigeance de la Coordination des mouvements de l’Azawad, IBK se précipite chez Bouteflika. Le mobile est connu : trouver un arrangement sans même l’appui de la Communauté internationale pour faire fléchir les séparatistes.
Pressé d’obtenir un résultat, il se jette à nouveau dans les bras de la Mauritanie. Comble et indignation, car ce pays est avant tout un parrain attitré de la rébellion, notamment du Mnla et du Maa qui ont leur quartier général en Mauritanie.
Après avoir perdu une bonne partie du Nord, IBK est trimbalé par ces pays qui ont chacun des intérêts à défendre en territoire malien considéré comme conquis.

Harouna COULIBALY
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