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Impatience des groupes armés à voir les nouvelles autorités de la Transition démocratique à respecter les accords de Tamanrasset dans leur intégralité
Publié le jeudi 16 avril 2015  |  L’aube
Exercie
© Autre presse par DR
Exercie final pour le 3e bataillon Sigui
Koulikoro, du 2 au 4 décembre a eu lieu l’exercice final pour le bataillon « Sigui » des Forces armées maliennes. Cet exercice était la dernière étape avant la fin de leurs 10 semaines de formation dispensée par la mission de l’Union européenne pour le Mali (EUTM le Mali)




Il est important aujourd’hui de savoir que l’un des premiers grands problèmes auquel, notre pays était confronté au lendemain du vingt-six(26) Mars mille neuf cent quatre-vingt-onze (1991) fût la volonté des groupes armés de voir respecter les accords de Tamanrasset dans leur intégralité. Ils l’ont fait savoir à maintes reprises.

Aussitôt, des attaques et enlèvements de bétails refont surface dans les Régions de Gao et de Tombouctou. Des attaques et enlèvements de bétails seront également signalés dans quelques villages des Régions de Ségou et Mopti. Finalement, les hautes institutions de la Transition démocratique que sont le Comité de Transition pour le Salut du Peuple(CTSP) qui était composée de (13 civils, de 10 militaires ainsi que de 2 représentants des groupes armés, le FIAA et le MPA), et le Gouvernement de Transition recevront de la Conférence Nationale qui s’était tenue du 29 Juillet au 12 Août 1991, mandat d’engager des pourparlers de paix avec les groupes armés. Ce qui aboutira à la signature à Bamako, le 11 Avril 1992 d’un accord qui portera le nom de ‘’Pacte National’’. Le lendemain de cet accord, le premier tour de l’élection présidentielle multipartite se déroule sur le territoire national.

Après le Pacte National du 11 Avril 1992, il y a eu entre autres accords : la Flamme de la paix du 27 Mars 1996, les accords d’Alger de Mai 1995, les accords d’Alger du 04 Juillet 2006, l’accord de Ouagadougou du 18 Juin 2013 et récemment l’accord d’Alger pour la Paix et la Réconciliation du 1er Mars 2015 qui est en attente d’être paraphé par la Coordination des Mouvements de l’Azawad, qui mérite amplement une sanction de la part de la communauté internationale. Tout en prenant en compte les spécificités des régions du nord, ces accords ont accordé d’énormes avantages aux combattants des groupes armés en termes de réinsertion socioéconomique et politique.

Globalement, on retient que chacun de ces accords a ses forces et faiblesses, mais leur mère nourricière n’est que les accords de Tamanrasset (Algérie) signés le 06 Janvier 1991. Cependant, il y a vraiment lieu d’insister que la Transition démocratique et multipartite (26 Mars 1991 au 08 Juin 1992) et la troisième République (08 Juin 1992 à nos jours) sont, en réalité héritières de la démilitarisation de plus de 2/3 du territoire national et du principe d’intégration des membres des groupes armés dans les rangs des Forces Armées et de Sécurités de notre pays. Sinon, ce serait l’amputation d’une page de notre histoire.

Raison pour laquelle, il va falloir le plus tôt possible organiser une rencontre nationale pour décortiquer le contenu des différents accords, que nos gouvernants ont été amenés à signer pour restaurer la paix dans notre pays à des moments critiques de notre histoire.

Le grand avantage que procurerait cet exercice est que, les futurs responsables du pays seraient mieux outillés pour la conduite des Affaires du pays.
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