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Le Républicain N° 4499 du 6/11/2012

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Crise au nord du Mali / L’Alliance Zasya exige la libération du nord par la guerre
Publié le lundi 26 novembre 2012  |  Le Républicain


l’Alliance
© Autre presse par DR
l’Alliance Zasya « Lasaltaray »


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La salle Bazoumana Ba Sissoko a abrité le samedi 24 novembre 2012, l’Assemblée générale de l’Alliance Zasya « Lasaltaray ». Cette Alliance regroupe le collectif des cadres sédentaires de la région de Gao, l’Amsuneem, le cadre de concertation Gandakoye, la Force patriotique de résistance (Fpr) qui ont tous optés pour une action militaire pour la reconquête des territoires occupés. Au cours de cette Assemblée générale, une plateforme a été signée. C’était en présence de nombreuses personnalités.

« Non aux négociations, oui à la guerre, la solution pour la reconquête définitive du nord ». « La seule et unique priorité du moment est la libération totale et effective du nord ». Telles sont entre autre des messages que l’on a pu lire sur les banderoles au cours de cette Assemblée générale de l’Alliance Zasya. Après les bénédictions pour le Mali, le doyen de l’Alliance Zasya, Amadou Baba Kodo a fait savoir que cette assemblée générale est vitale. Il a souhaité l’entente entre les maliens pour la libération du nord du Mali. Le Coordinateur de l’Alliance Zasya, Sadou Djibril a signalé que le médiateur de la Cedeao, Blaise Compaoré est un problème pour le Mali car dit-il, les groupes armés sont bien reçus et soignés chez Blaise. « Si la négociation servait à quelque chose, on ne serait pas à ce stade. Les bandits armés sont venus par la force et il faut les chasés par la force. Pas d’élection sans libération du nord», a-t-il martelé. Il a invité les maliens à prendre leurs responsabilités car l’intervention militaire en septembre 2013 évoquée par la communauté internationale est loin. Mohamed Touré, président de la commission d’organisation de ladite assemblée a eu le privilège de lire le manifeste de l’Alliance Zasya dont les points saillants sont entre autres : le refus de la partition du territoire et la spoliation des terres, la relecture de tous les textes relatifs aux collectivités territoriales, l’implication des sédentaires pour le règlement durable et juste du conflit, sollicite les amis et sympathisants du Mali à s’investir dans la libération du territoire national. Zasya est un instrument républicain qui soutiendra un combat noble contre l’occupation, l’obscurantisme et l’inertie. Mohamed Touré a en outre signalé que Zasya a comme adversaire l’extrémisme, le terrorisme, l’irrédentisme, l’anarchie, l’exclusion et l’ignorance. Pour El Hadji Seydou Patrice de l’Amsuneem, le Mnla, ansardine sont les protégés de l’Algérie et la Mauritanie soutien le Mujao. Il a déploré que certains anciens ministres du Mali soient aujourd’hui des rebelles. « L’armée malienne va, cour et libère nous », a dit Dembélé. Le président du cadre de concertation Gandakoye, Mahamane A Maïga, a souligné que le Mali a toujours privilégié le dialogue et la négociation. Il est temps que le Mali se défend avec les armes, a-t-il dit. Selon lui, qui veut la paix prépare la guerre. La représentante des femmes de Zasya, Me Kadiadia Traoré Doucouré, a fait savoir que la femme, mère de l’humanité est violée et violentée au nord du Mali. A cet effet, elle a félicité les autorités maliennes pour la saisine de la cour pénale internationale pour juger les crimes commis au nord. « Nous gagnerons la guerre qui nous est imposée. Négocier en temps de guerre engendrerait tôt ou tard une autre guerre », a dit Me Harouna Touré du Fpr. Abdoulaye Ascofaré a lu un poème afin que les gens prennent l’initiative de libérer le nord. Bref, tous les intervenants et participants à cette assemblée générale se sont donnés comme objectif principal, la libération totale du septentrion malien.

Aguibou Sogodogo

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