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Concertations nationales : Seul le Mali doit compter, et non les querelles politiciennes
Publié le lundi 26 novembre 2012  |  Le Zenith Bale


Crise
© aBamako.com par DR
Crise malienne : Dioncounda Traoré de retour a Bamako. - aBamako.com
Vendredi 27 juillet 2012. Bamako. Le président provisoire du Mali, Dioncounda Traoré retourne à Bamako au milieu de haute sécurité, après un séjour de deux mois à Paris pour des soins médicaux.


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La tenue des concertations dites nationales est sujette à une polémique qui ne dit pas son nom. Le report de façade qui vient d’être annoncé ne résout nullement la question en ce sens qu’il s’agit encore de négocier sans crever l’abcès. Quelle concertation peut-on réussir dans l’adversité et la lutte pour des intérêts personnels ?

Depuis le 22 mars 2012, des clans rivaux ne font que prendre en otage le pays qui leur a tout donné. D’un côté, ceux qui se sont opposés au coup d’Etat à juste titre car un coup d’Etat est contraire à la Constitution et ne fait avancer aucun pays. Mais le coup d’Etat est consommé et l’heure est maintenant à la reconstruction car le pays ne saurait s’arrêter là, surtout que ceux qui pouvaient éviter le coup d’Etat n’ont rien fait pour l’empêcher, c’est-à-dire empêcher la pourriture dans plusieurs domaines comme l’éducation, l’armée, la santé, l’économie… De l’autre côté, il y a ceux qui ont bien accueilli le coup d’Etat mais pour leurs propres comptes de politiciens à la traîne croyant leur heure arrivée et accusant l’autre camp de tous les maux qu’ensemble ils ont assumés sur le dos des citoyens. De Att à Oumar Mariko en passant par Dioncounda, Iba N’Diaye, IBK, Me Tall, Younouss Hamèye Dicko et autres, tous sont comptables des vingt ans incriminés. Tous ont été soit ministre, soit député sous Att. Pourquoi donc cette bataille de caniveau alors que le FDR a perdu sa légitimité et que ce n’est pas un coup d’Etat qui saurait offrir la légitimité même à celui qui a fait ce coup de force à fortiori ceux qui applaudissent ?

Le combat qui se mène aujourd’hui autour des concertations nationales n’est pas la recherche de solutions aux défis qui se posent au Mali, mais l’éternel combat de repositionnement entre les responsables politiques. A ce jeu, à quoi serviront ces concertations ? C’est la solution à cette fuite en avant qu’il faut trouver afin d’aller aux assises nationales. Une fois l’entente retrouvée la réussite sera au bout de l’unité d’action. Il n’y aura de concertations nations dans la division et la lutte pour des intérêts partisans. Seul le Mali doit compter.

Aussi, comment diantre le Président par Intérim, en reportant la date des concertations nationales, a-t-il retenu le 10 décembre prévu pour l’Espace d’Interpellation Démocratique (EID) ? Et une date si proche qu’il y a le risque d’aller aux concertations sans véritable consensus et dans l’impréparation.

De graves menaces pèsent sur notre démocratie et sur l’existence même du Mali en tant que Nation, Etat et République. Pour ces raisons, nous devons nous entendre et accepter l’autre dans la différence pour aboutir à l’union sacrée face aux dures épreuves qui nous attendent. Toutes les forces vives de la Nation doivent participer avec détermination et responsabilité à ces assises, ou elles ne doivent pas avoir lieu auquel cas il faudrait laisser le Premier ministre conduire les affaires avec sa feuille de route sous l’autorité du Président par Intérim et de l’Assemblée Nationale. Ce qui importe aujourd’hui, c’est la reconquête des régions du Nord. Les concertations peuvent attendre. Et face à l’organisation future des élections, il est certain que les acteurs politiques réfléchiront mille fois avant de boycotter ces assises.

En définitive, pour atteindre nos objectifs, il faut que tout le monde soit aux concertations et il ne doit pas s’agir d’aller détruire, mais de consolider les acquis, construire le Mali.

A bon entendeur salut !

Mamadou DABO

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