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Lutte contre la sécheresse dans le Sahel : Silence ! Au travail…
Publié le lundi 20 avril 2015  |  Le Pouce
17è
© aBamako.com par A.S
17è Sommet des chefs d`Etats du CILSS.
Bamako, le 15 avril 2015. Les chefs d`Etats du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel se sont réunis au CICB dans le cadre de leur XVIIè sommet.




Il y a 42 ans naissait le Comité Permanent Inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS). Sa mission était de créer les conditions pour réduire la sécheresse pour une sécurité alimentaire et la maitrise de l’eau. Des années se sont écoulées, des centaines de réunion d’experts se sont tenues, des dizaines de rencontres ministérielles tenues et des conférences des chefs d’Etats du CILSS. Mais les défis restent énormes pour ne pas dire entiers.

Le bilan de l’organisation est mitigé en raison de multiples difficultés auxquelles elle est confrontée. La récurrente préoccupation est relative aux financements des activités de l’organisation. D’où la dépendance progressive des Etats membres vis à vis des Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Plusieurs pays sont en retard de paiement de leur contribution annuelle. A titre d’exemple le représentant des PTF à la cérémonie d’ouverture de la 50ème session ordinaire du conseil des ministres du CILSS, a fait savoir que 95% du budget 2015 de l’Institution est pris en charge par l’extérieur. Face à cette situation il faut une synergie d’action de tous les Etats membres pour que le rêve « un autre sahel est possible » soit une réalité. Cela est nécessaire, dans la mesure où de nouvelles contraintes gagnent le terrain.

Il s’agit du terrorisme, les effets du changement climatique et la menace contre l’exploitation de la gomme arabique. Pour ce faire, il convient d’élaborer et mettre en œuvre des programmes structurels de réhabilitation et de construction de la résilience en faveur des pays les plus affectés par Ebola et de leurs voisins immédiats. Ceci passe par l’adoption des outils de gestion des ressources humaines (GRH) pour assurer la pérennité de l’emploi au CILSS et la stabilité de son personnel afin d’éviter la perte perpétuelle de l’expertise. A ce titre la mise en œuvre de la question de sa concrétisation permettra de prendre en considération les toilettages effectués depuis le dernier sommet de N’Djamena en 2013. Le mal étant déjà connu, silence, au travail.

Jean GOITA
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