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Questions d’actualité à L’Assemblée nationale : les bons points du gouvernement Keïta
Publié le mardi 21 avril 2015  |  La Nouvelle Patrie
Séance
© aBamako.com par A S
Séance de questions d’actualités avec le gouvernement à l`Assemblée Nationale.
Bamako, le 20 Avril 2015, a eu lieu à l`Assemblée Nationale, une séance de questions d`actualités avec le Gouvernement




Si les élus de la nation n’avaient pas eu l’initiative de convoquer le gouvernement et avec en tête son chef, Modibo Keïta, ce dernier, ne perdrait pas en le suscitant, tant il lui a été bénéfique.

Ignorant les réalités du terrain et comme à l’accoutumée toujours confiner dans les ‘’on dit’’, des millions et des millions de maliens, d’ici et d’ailleurs, qui après le passage du gouvernement devant les élus de la Nation, ont laissé échapper, le ‘’ha bon’’.

C’était jeudi et vendredi derniers, le gouvernement et son Chef, non totalement remis des fatigues nées des activités qui ont été les leurs les jours précédents la convocation des élus nationaux, pour des raisons connues de tous, étaient au complet à Bagadadji, répondant
ainsi aux questions d‘actualité initiées par la représentation nationale. En relation à l’absence totale de sécurité à Bamako, la capitale depuis un certain temps, aux difficultés liées à l’acquisition du passeport et de la carte d’identité nationale, Modibo Keïta et Sada Samaké, appuyés en certains endroits par les ministres Zahabi et Tieman Hubert, ont été flamboyants. Les réponses aux questions d’une rare précision, ont édifié. Beaucoup de choses que le malien lambda ne savait pas, mais qui l’amenait à tirer tout le temps sur l’équipe. Rien dans tout ce qui se racontait jusqu’à ces heures précises, n’était vrai. C’est comme l’a si bien dit un élu de la nation, les sueurs sous la pluie, se perçoivent difficilement. Ce régime est arrivé au pouvoir dans ce pays, dans des conditions d’extrêmes difficultés, cela à tous les niveaux.

Tout était à terre, d’où l’urgente urgence de tout remettre en place, redonner l’espoir de lendemains meilleurs, à un peuple meurtri, sortant péniblement de nuits longues de deux années de calvaires. Comment y parvenir, en sériant bien entendu les difficultés, prioriser les plus en vu, la sécurité notamment. C’est ce qui a été fait et qui se poursuit. Sur les questions relatives à l’insécurité urbaine, objet de toutes les inquiétudes à Bagadadji, le gouvernement a fait des révélations croustillantes frisant par endroit des révélations de secret défense, chose qui amènera le Premier ministre à arrêter son excellent ministre, lancé dans ces démonstrations, juste pour dire au président Sidibé, qu’il y a des choses qui ne pourraient être dites et que si, les élus avaient besoin d’éclairages supplémentaires, ils pourraient convoquer le ministre en question. Le bien fait du Off. Ces débats de questions d’actualité faudrait – il le rappeler, se tenaient en direct. Les populations maliennes avaient besoin de cet exercice qui leur a été énormément bénéfique. De l’insécurité à Bamako à la
problématique passeport et carte d’identité, en passant par la fausse ‘’affaire Kansaye’’, le DG de la Police, un homme totalement et définitivement blanchi par son Chef, les maliens, notamment ceux de la capitale, étaient couchés sur du faux et étaient à mille lieux de savoir ce que ce gouvernement est entrain de réussir.

Peut- on faire une omelette sans s’en prendre à un seul œuf ?

Bamako est en insécurité, tout le monde le dit depuis l’attentat sur la Terrasse, en même temps, il se trouve des gens toujours promptes à dénoncer les méthodes musclées utilisées pour arrêter la pieuvre.

Dénoncer la méthode fut – elle musclée, est une chose, voir ses comportements par rapport à soi même au bien être de son pays, est une autre. Mais, le malien, s’arrête – il un tant soit peu sur son comportement ? Inutile de revenir sur notre incivisme, notre manque criard de respect à l’autorité. Le malien il faut le dire, à la propension de réduire à un néant, chaque fois qu’un challenge est relevé fut- il titanesque. Le démantèlement de la base et les saisies
opérées à Samanko, la neutralisation à Magnambougou de l’un des suspects de la Terrasse et la saisie de l’arsenal encore à sa disposition des semaines après l’attentat. L’arrestation d’autres personnes ici à Bamako, toujours dans le volet terrorisme sont des actes à saluer, d’où, le respect et la reconnaissance des mérites. Que non, ils(les autorités), ne font rien, ils sont tout simplement incapables, et il faut les renvoyer. Voilà comment, le malien se
comporte avec une facilité déconcertante, alors qu’il ne fait absolument rien pour aider les autorités, sinon, le terroriste de Magnambougou et ses camarades, descendus à Bamako, la capitale, deux mois avant leur opération, n’auraient eu aucune chance d’exceller, au
point de faire des morts et des blessés.

Que dire de la secte Dawa ?

Aujourd’hui, tout le monde, ici à Bamako, la capitale, sait que, des personnes et non des moindres, ayant pignon sur rue, financièrement parlant, appartenant à une secte dite « Dawa », se rencontrent nuitamment et régulièrement dans les mosquées des quartiers comme Hamdallaye, par exemple. Qu’est-ce qu’ils se disent, que font-ils après ces réunions ? Personne ne sait ce qui s’y passe, mais tout le monde en parle dans les grins, dans les salons. Personne non seulement pour les interroger, encore moins attirer l’attention des autorités sur ces rencontres d’extrêmes curiosités. Pire, ces personnes, cherchent à rallier d’autres personnes, en tentant de les faire assister à leurs rencontres dissimulées sous le sceau de prêche, des prêches qui ne disent pas leurs vrais noms. Enrôlement de Jihadistes ? Des débats sur les questions d’actualité de vendredi dernier, il a également été question de cellules de terroristes ici à Bamako, sans doute des gens ayant les mêmes prédispositions que le boutiquier de Magnambougou. Au sortir de cette épreuve de questions d’actualité, épreuve venant fort à propos, les maliens ont désormais l’obligation de se mettre dans la logique de l’Etat. Informer pour aider au lieu de dénoncer sur du rien. En tout cas, Modibo Keïta et ses ministres peuvent se frotter les mains, pour les bons points gagnés, même si, l’opposition avec en tête son Chef, l’honorable Soumaïla Cissé, a
préféré aller voir ailleurs, en quittant la salle des plénières.

Sory de Motti
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