Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



L'Indicateur Renouveau N° 1392 du 23/11/2012

Voir la Titrologie

  Sondage

 Autres articles

 Météo


Comment

Politique

La France fixe les conditions du dialogue aux rebelles : Le MNLA sommé de renoncer à l’indépendance et à l’autodétermination
Publié le lundi 26 novembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


Moussa
© Autre presse
Moussa Ag Assarid
Porte-parole du MNLA au mali


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

La France demande au MNLA de renoncer « de manière explicite, sans équivoque et sans ambiguïté » à l’indépendance et à l’autodétermination vis-à-vis du Mali.


La France a demandé jeudi aux représentants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) de renoncer de manière explicite, sans équivoque et sans ambiguïté, à leurs revendications à l’indépendance et à l’autodétermination vis-à-vis du Mali, lors d’une rencontre à Paris entre l’ambassadeur de France pour le Sahel, Jean-Félix Paganon, et une délégation du MNLA, a déclaré vendredi le porte-parole du quai d’Orsay, Philippe Lalliot.

C’est ainsi que le MNLA pourra être considéré comme un interlocuteur légitime, a ajouté Philippe Lalliot. Le MNLA est un groupe, qui a vu le jour le 16 octobre 2011 suite à la fusion de plusieurs mouvements touaregs, réclamant l’indépendance du territoire de l’Azawad – qui recouvre les trois gouvernorats de Tombouctou, Gao et Kidal (Nord du Mali).

La réunion de jeudi a notamment permis à la France de rappeler aux représentants du MNLA la position française, qui est dérivée directement des termes de la résolution 2071 du Conseil de sécurité des Nations unies, a indiqué Philippe Lalliot.

Pour la France, le traitement de cette crise doit comprendre les trois volets politiques, sécuritaire et de développement. Le volet politique est très important et essentiel. On a souvent tendance à réduire cette crise malienne à sa seule dimension sécuritaire, et notamment à sa seule dimension d’éradication du terrorisme Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Nord-Mali, a-t-il dit.

L’objectif de ce dialogue politique, c’est un Mali réunifié et dont l’intégrité territoriale sera garantie, réconcilié dans ses différentes composantes, et débarrassé du terrorisme pour l’instant installé au nord du pays. Ce dialogue politique doit se nouer entre les autorités maliennes et, pour reprendre les termes exacts de la résolution 2071, les groupes rebelles non terroristes. C’est-à-dire, ceux qui renoncent à la violence et qui reconnaissent l’unité et l’intégrité territoriale du Mali.

La France peut jouer un rôle de facilitateur dans le dialogue politique malien, mais la responsabilité première de ce dialogue politique pèse sur les Maliens eux-mêmes, les autorités maliennes et les groupes rebelles non terroristes.

Abdoulaye DIAKITE

Prudence envers les groupes islamistes

La Mauritanie ne veut pas aussi d’Ançar Eddine dans les négociations

Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, « recommande beaucoup de prudence » envers Ançar Eddine, l’un des groupes islamistes qui s’est déclaré favorable au « dialogue politique » avec Bamako : « Je ne pourrai pas être d’accord avec des groupes qui ont des accointances avec les terroristes, ni même croire en la fiabilité de ce qu’ils peuvent dire ».

Le Nord du Mali est occupé depuis avril par Ançar Eddine, mouvement essentiellement composé de Touaregs maliens, de jihadistes surtout étrangers d’Aqmi et du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Ançar Eddine a renoncé mi-novembre à imposer dans tout le Mali la charia (loi islamique) – que les islamistes armés appliquent avec une extrême rigueur -sauf dans son fief du Kidal (nord-est), selon le président Ould Abdel Aziz.



Les Mauritaniens ne sont « pas prêts » pour la guerre au Mali

Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré samedi que son pays n’était « pas prêt » à s’engager dans une « guerre » au Mali, tout en se montrant méfiant envers d’éventuelles discussions avec Ançar Eddine, l’un des groupes islamistes qui occupent le Nord du Mali.

« Nous ne sommes pas prêts à nous engager dans une guerre », a déclaré M. Aziz au journal Le Monde daté de dimanche et paru samedi, jour de son retour en Mauritanie après plus d’un mois de convalescence à Paris. Il avait été hospitalisé en France après avoir été blessé par balle près de Nouakchott, le 13 octobre « par erreur » par un officier de son armée.

« La population ne souhaite effectivement pas » une intervention militaire dans le Nord du Mali sous l’égide de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dont la Mauritanie n’est pas membre, selon M. Aziz. « C’est pourquoi nous ne conseillons pas qu’il y ait une guerre ouverte avant d’épuiser tous les recours », ajoute le président d’un pays qui partage 2400 km de frontières avec le Mali. Selon lui, la guerre « pourrait fédérer toutes les forces au nord du Mali, et même toutes les populations contre ceux qu’elles) pourraient considérer comme des envahisseurs ».

 Commentaires