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Le président du CNJ-Mali Mohamed Salia Touré à la jeunesse de Mopti : « Nous avons adhéré à l’Accord d’Alger parce qu’il prend en compte beaucoup de nos préoccupations »
Publié le mardi 21 avril 2015  |  L’Indépendant
Atelier
© aBamako.com par mouhamar
Atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience"
Bamako, le 06 janvier 2014 au Carrefour des jeunes. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Conseil National de la Jeunesse ont ouvert pour 3 jours, un atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience".Photo: Mohamed Salia TOURE, President du CNJ




Les différentes actions menées par le Conseil national de la jeunesse dans le cadre de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, les principaux acquis des Accords d'Alger pour la jeunesse et la nation malienne.

Voilà les principaux sujets abordés par le président du conseil national de la jeunesse Mohamed Salia Touré avec la jeunesse de la cinquième région du Mali. C’était le week-end dernier au cours d’une conférence-débat organisée dans la salle de conférence du Gouvernorat sous le thème » rôle et responsabilité des jeunes dans la mise en œuvre de l’Accord « .

Cette rencontre du président du CNJ avec la jeunesse de Mopti intervient après celle de Koulikoro, où il s’est rendu il y a environ une dizaine de jours, pour échanger avec la jeunesse sur les questions liées à la sécurité, la paix et la cohésion sociale. Actualité oblige, l’Accord d’Alger a été le principal sujet abordé au cours des débats.

Se prononçant sur l’Accord d’Alger, le président du CNJ Mali a invité non seulement ses camarades à adhérer au document mais aussi les groupes armés qui n’ont pas encore paraphé le document à le faire au plus vite. » Nous sommes conscient que le document comporte des insuffisances mais il est évident que de nos jours rien ne vaut la paix. Car depuis trois ans nombreux sont nos compatriotes qui ne vont plus à l’école, au travail compte tenu de l’insécurité. D’autres se sont exilés dans certains pays certains et cela sans tenir compte des morts suite aux conflits armés » a déclaré Mohamed Salia Touré. A l’en croire, dans cet Accord beaucoup de leurs préoccupations ont été prises en compte notamment le respect de l’intégrité du territoire national, son caractère laïc. En plus de cela, il s’est réjoui du fait que ce document met l’accent sur la responsabilisation des jeunes dans les instances de décision.Tout comme à Koulikoro, le conférencier a rassuré l’assistance que cette initiative est la contribution de la jeunesse à l’effort de construction nationale. » Bien avant, nous avons eu à organiser plusieurs foras dans le cadre de la paix et de la réconciliation nationale. Des actions inscrites au premier plan dans notre plan d’action triennal » a soutenu le premier responsable de l’organisation faitière de la jeunesse malienne. Avant d’ajouter que des conférences similaires seront organisées dans d’autres régions du Mali. Enfin, le conférencier de poursuivre que l’ organisation entend occuper la place qui est la sienne dans la mise en œuvre de l’Accord et qu’un projet d’explication du contenu du document aux jeunes est en voie de finalisation avec la MINUSMA.

Le Conseil régional de la jeunesse de Mopti, initiatrice de cette conférence-débat en partenariat avec le bureau national du CNJ, a, par la voix de son président Sékou Cissé, exprimé le soutien de l’ensemble des conseils locaux de la cinquième région à ce document. Il a, par la même occasion, invité ses camarades à s’approprier son contenu.Du directeur de Cabinet du gouverneur de Mopti, au maire de la ville, tous ont apprécié cette initiative qui ne pourra que conforter les différentes démarches des autorités pour le retour de la paix et du vivre ensemble.

Kassoum THERA, envoyé spécial
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