Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Burkina: une stèle à Ouagadougou pour les victimes du crash de l’avion d’Air Algérie
Publié le mercredi 22 avril 2015  |  AFP
Le
© AFP par SIA KAMBOU
Le site du crash de l`avion Air Algérie




Ouagadougou - Plusieurs centaines de proches des 116
victimes du crash de l'avion d'Air Algérie en juillet au Mali ont assisté
mercredi à Ouagadougou à la pose de la première pierre d'une stèle en hommage
aux disparus de la catastrophe, a constaté l'AFP.
Les présidents de trois associations de victimes et plusieurs officiels ont
cimenté dans le silence un parpaing sur un rond-point en herbe situé à
proximité de l'aéroport de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Le secrétaire d'Etat français chargé des Transports Alain Vidalies et le
PDG d'Air Algérie Mohamed Salah Boultif étaient présents à cet évènement très
sobre, tout comme des représentants du gouvernement burkinabè.
"Vous avez ici pour toujours la marque de votre drame, de notre drame.
Après le temps si douloureux du deuil viendra celui de la mémoire", a commenté
M. Vidalies.
Une cérémonie oecuménique s'est ensuite tenue dans un centre culturel de la
capitale, dans lequel de nombreuses bougies avaient été allumées. Des sanglots
ont émaillé la lecture des noms des 116 disparus.
"C'est une cérémonie très émouvante", a commenté Sandrine Tricot, la
présidente de l'association "AH 5017: Ensemble", l'association des victimes
françaises du vol d'Air Algérie.
Les familles attendent impatiemment la fin de la construction du monument
funéraire ainsi que "le transfert des restes post-mortem non identifiables
sous la stèle et la commémoration du premier anniversaire le 24 juillet
prochain", a-t-elle poursuivi.
Le vol AH 5017, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé le 24
juillet 2014 dans le nord du Mali, 32 minutes après son décollage, près de la
ville de Gossi, à environ 150 km de Gao dans une zone instable du Mali.
Cinquante-quatre Français et 23 Burkinabè sont morts dans la catastrophe.
Les autres victimes venaient du Liban, d'Algérie, d'Espagne, du Canada,
d'Allemagne et du Luxembourg.
L'équipage n'avait vraisemblablement pas activé un système anti-givre, ce
qui a conduit au dysfonctionnement de certains capteurs, selon de premiers
éléments de l'enquête du Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA)
publiés début avril.
Mercredi, quelque 300 proches des victimes, convoyés par l'armée française,
se sont rendus sous haute protection militaire à Gossi, pour se recueillir
devant une autre stèle, construite à environ 400 mètres du cratère causé par
l'avion.
Gossi se trouve en plein nord malien, une région où les rebelles touaregs
contestent l'autorité de Bamako et où des jihadistes sont susceptibles d'agir.

roh/jf/hba
Commentaires