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MP 22 face à la presse : « IBK a trahi le Mali »
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  Le Progres
Marche
© aBamako.com par as
Marche du MP22 de soutien aux forces armées et de sécurité du Mali
18/09/2012. Bamako. Marche pour la libération des armes bloquées aux frontières de la Guinee et du Senegal. La marche a débutée a la Place de la Liberte et sest terminée au ministère de la Défense. Pr. Rokia Sanogo et Oumar Mariko.




La gestion du pouvoir par IBK, la libération du nord sans la participation des forces étrangères, l’achat des équipements militaires, affaire Amadou Haya Sanogo, les accords de paix et de réconciliation nationale issus des négociations d’Alger, tels étaient, entre autres, les sujets abordés par les leaders du Mouvement Populaire du 22 Mars (MP 22) au cours d’une conférence de presse organisée le mercredi dernier à la Maison de la presse.
Le MP 22 a organisé le mercredi 15 avril 2015, c’est-à-dire, le jour même annoncé aux autorités maliennes par la médiation pour le paraphe de l’accord de paix et de réconciliation nationale issu des négociations d’Alger par la CMA (Coordination des Mouvements de l’Azawad), une conférence de presse pour se prononcer sur certaines questions. Telles que la gestion du pouvoir par IBK, la libération du nord sans la participation des forces étrangères, l’achat des équipements militaires, affaire Amadou Haya Sanogo, et bien sûr les accords de paix et de réconciliation nationale issus des négociations d’Alger. Cette conférence de presse à laquelle avait pris part le doyen Seydou Badian Kouyaté, était animée par Pérignaman Sylla, Mohamed Tabouré et Me Mariam Diawara. Avec la participation de l’honorable Amadou Mariko, député élu à Koutiala.

Dans leur déclaration liminaire lue par M. Mamadou Tabouré, le MP 22 a noté à travers la commémoration du 22 mars 2012, que la revanche des impérialistes contre cette date historique est dans l’impasse. Elle a été démasquée et vouée à la faillite. Aussi, les faits prouvent à suffisance aujourd’hui que la voie des négociations pour rétablir l’autorité du Mali à Kidal n’était qu’une fraude imposée par la France, donc loin d’aboutir à la paix, poursuit la déclaration.

La France a organisé une série de coups d’Etat et d’agressions armées contre le Mali. D’abord le 30 avril 2012, ensuite le 30 septembre 2013 et enfin le 23 novembre de la même année dans le but expresse de liquider l’autodétermination que les Maliens avaient décidé de faire par la voie des concertations nationales souveraines et cela, contre les agissements de la CEDEAO. Pour parvenir à cette fin, elle a transformé le président par intérim de la transition, le Pr. Dioncounda Traoré et son émissaire Tiébilé Dramé en marionnettes à qui François Hollande, le Président de la République française dictait sa loi.

Pour le MP 22, la France veut occuper le Mali afin d’imposer sa partition de l’Azawad par son statut particulier, souligne la déclaration liminaire.

Avec le présent accord, qualifié de compromission par le gouvernement actuel, peut-on parler de paix, s’interroge les leaders du MP 22. Car, en effet, cet accord de paix et de réconciliation nationale issus des négociations d’Alger n’est que le début de la répartition territoriale du Mali, a précisé le MP 22.

Aujourd’hui, indiquent les leaders, le Président de la République, IBK et son régime représentent en fait la trahison et les concessions criminelles, honteuses et inacceptables des impérialistes français et américains. Cela, à travers la présence des forces de la MINUSMA et de l’opération Barkhane. Pourquoi IBK s’est-il précipité d’ordonner à ses émissaires de parapher un document qui n’apportera jamais une paix durable au Mali, se demande le MP 22.

Pour ce regroupement, la voie la plus sûre pour la libération totale et définitive des régions occupées est d’armer le peuple malien et de réarmer l’armée nationale. C’est pourquoi d’ailleurs, au cours de cette conférence de presse, ils ont dénoncé la signature de l’accord de défense entre le Mali et la France avant d’exiger la libération du Général Amadou Haya Sanogo et autres militaires et policiers arrêtés arbitrairement depuis quelques mois.

Sangaré
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