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Appropriation de l’Accord d’Alger et sensibilisation autour du document : Le Premier ministre réunit ce matin les forces vives du pays
Publié le jeudi 23 avril 2015  |  L’Indépendant
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Afin de préparer la classe politique et la société civile à se donner la main pour la prochaine mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, qui sera signé le 15 mai prochain à Bamako, le Premier ministre Modibo Kéita rassemble les présidents des partis politiques, les leaders religieux et des associations ce matin à la primature.

La rencontre se tiendra en présence du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga et devrait enregistrer la présence des ministres des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chef de la délégation gouvernementale aux pourparlers d’Alger et son collègue de la Réconciliation nationale.

Comme il l’a fait, le jeudi 9 avril dernier, le Premier ministre Modibo Kéita fera face ce matin aux représentants des forces vives du pays à la primature. Il s’agit des leaders des partis politiques et de la société civile. Il s’agira pour le Chef du gouvernement, non moins Haut Représentant du chef de l’Etat dans les discussions inter-maliens d’Alger, d’expliquer d’abord les difficultés éprouvées par la médiation internationale pour faire adhérer les mouvements armés dits de l’Azawad au processus de paix à travers le paraphe du document d’Alger.

Il va donc expliquer à ses interlocuteurs comment se fait-il que le paraphe annoncé de la CMA pour le 15 avril 2015 n’a pas pu avoir lieu. Avant de relever la détermination de tous les acteurs impliqués dans le processus à procéder à la signature définitive de l’Accord le 15 mai prochain à Bamako.

Les intervenants, à en croire certains acteurs politiques, vont saisir l’occasion pour inviter le chef du gouvernement à s’expliquer sur la probabilité de voir les mouvements qui n’avaient pas paraphé venir signer le document.

En clair, y a-t-il des chances réelles de voir toutes les composantes de la CMA, à savoir le HCUA, le MNLA et le MAA-dissident à Bamako le 15 mai prochain autour de la table pour apposer leur signature sur le document de paix ? Rien n’est moins sûr.

A ce propos, il semble que les chancelleries membres de la médiation internationale s’activent pour intensifier les pressions sur les mouvements armés afin qu’ils se décident finalement à venir signer l’Accord le 15 mai prochain à Bamako, quitte à amender certaines dispositions dans le cadre de la mise en œuvre du document. Le gouvernement souhaite donc une large adhésion au processus de paix, même si « des efforts de conciliation et de recherche de consensus « se poursuivront pour mettre efficacement le document d’Alger en œuvre.

Dans ce sens, le Premier ministre s’emploiera à donner toutes les informations qu’il tient de la médiation internationale et appellera les forces vives du pays à adhérer pleinement au processus de paix.

Modibo Kéita mettra également un accent sur les efforts déployés par les partenaires du Mali, particulièrement la médiation internationale, qui ne cesse de marteler depuis plusieurs jours que le document paraphé par le gouvernement et certains mouvements depuis le 1er mars est un bon compromis pour aller à la paix. La Communauté internationale est aussi unanime pour avertir sur le fait que » ceux qui n’iront pas vers la paix seront considérés comme ennemis de la paix et traités comme tels « .

Le Premier ministre Modibo Kéita se fera aussi le devoir de réitérer son vœu de voir les forces vives du pays constituer une » alliance sainte » pour juguler la crise sécuritaire qui secoue le pays depuis 2012.

Bruno D SEGBEDJI
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