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Au rythme de la vedette : Union nationale des travailleurs du Mali : L’Untm exige les engagements du gouvernement comme gage de paix sociale
Publié le lundi 27 avril 2015  |  le Temoin
L’UNTM
© Autre presse par A.S
L’UNTM lève son mot d’ordre de grève
Bamako, le 28 octobre 2014. Bourse de travail. La centrale syndicale et le gouvernement sont parvenus à un accord mardi tôt le matin (4 heures), entrainant la levée du mot d’ordre de grève pour les 29, 30 et 31 octobre prochains. L`information a été donnée aux journalistes.




A quelques encablures de la traditionnelle Fête du travail, tout semble rose dans les relations entre le monde syndical et le gouvernement. Les tensions pourront toutefois rebondir à moins que les angles ne soient arrondis autour d’un point essentiel. Il s’agit de l’Its, objet d’un blocage imputable à une approche mitigée du nouveau ministre de l’Economie et de Finances.

A mesure qu’approche la traditionnelle fête des travailleurs, les pourparlers et les cadres d’échanges essaiment entre l’Union nationale des travailleurs du Mali et les plus hautes autorités. Car, la date du 1er Mai équivaut pour la centrale syndicale historique à l’heure du bilan après tant de promesses pour lesquelles l’Untm avait accepté de désamorcer la crise survenu entre elle et le gouvernement.

La dernière évaluation d’étape, selon les sources du journal Le Témoin, remonte au 15 avril dernier, au cours d’une rencontre entre les représentants syndicaux et ceux du département de tutelle. Les parties firent le point des promesses qui ont permis d’effacer leur précédent différend, à quelques encablures de la fête des travailleurs qui est aussi l’occasion de présenter les acquis. Il revient au journal Le Témoin que la plupart des points qui ont fait l’objet d’accord ont été déjà honorés où sur le point de l’être, selon les assurances verbalement données aux dirigeants de l’Untm par qui de droit. C’est le cas, par exemple, pour les différentes revendications relevant d’une modification du cadre législatif, à l’instar du relèvement des indices salariaux et leurs incidences budgétaires.

La mise en œuvre des engagements du gouvernement, vis-à-vis des partenaires sociaux, figure bel et bien au nombre des motivations du projet de budget rectificatif à soumettre au parlement en fin Mai prochain.

Quant aux revendications relatives à la baisse des tarifs d’eau et d’électricité, elles semblent avoir trouvé leur solution, selon les sources du journal Le Témoin, dans les nouvelles propositions que le gouvernement a partagées avec ses interlocuteurs de l’Untm à la faveur de leur dernière rencontre.

Il n’en demeure pas moins, malgré tout, que les zones d’ombres persistent dans les rapports entre les autorités et la première centrale syndicale. Il n’est pas exclu que les hostilités reprennent autour d’un point de revendication et non des moindres que les parties avaient laissées en suspens lors de la dernière négociation. Il s’agit des Impôts et taxes sur les salaires (Its) sur lesquels les syndicalistes demandent à être fixés avant leur prochaine sortie médiatique en prélude des festivités du 1er Mai.

À défaut de pouvoir parler de désaccord, la question est tout au moins l’objet d’un malentendu latent que les travailleurs imputent au tout nouveau ministre de l’Economie et des Finances. Selon des responsables syndicaux interrogés par les soins du jounal Le Témoin, le blocage tient au fait que Mamadou Igor Diarra a l’intention de ramener à la case de départ une problématique qui, dans l’entendement de l’Untm, avait précédemment connu un début de solution bien que les proportions de baisse de l’Its n’avaient pas encore été définies par les parties.

Quoi qu’il en soit, le monde syndical dirigé par Yacouba Katilé est déterminé à en avoir le cœur net en début de semaine.

L’Untm en a même fait part au Premier ministre à travers une correspondance en bonne et due forme qui sonne comme une demande d’arbitrage entre la centrale et son ministre de l’Economie et de Finances qui revient de loin.

Abdrahmane KÉÏTA
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