Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

PROCESSUS DE PAIX Le Premier ministre discute de la mise de l’Accord qui sera signé le 15 mai
Publié le mardi 28 avril 2015  |  Primature
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




C’est désormais une tradition : A chaque fois que nécessaire, le Premier ministre convie les partenaires du gouvernement que sont les regroupements politiques, les responsables de la Société civile et ceux des confessions religieuses, en vue d’échanger sur les grandes questions de la Nation. Tel fut le cas ce jeudi 23 avril 2015 dans la salle de conférences de la Primature.
En guise d’introduction de la réunion, le Premier ministre a commencé par remercier ses invités, avant de céder la présidence de la cérémonie au président du Conseil national de la Société civile Bourama Allaye Touré.
Auparavant, il avait aussi rappelé la dernière réunion du même genre, avec les mêmes invités, d’il y’a deux semaines et le contexte de celle du jour. Il s’agissait, a précisé le Chef du Gouvernement, de partager avec ses hôtes le communiqué de la médiation fixant la date de la signature de l’accord issu des pourparlers d’Alger le 15 mai prochain à Bamako.
A la suite du Premier ministre, le désormais nouveau président de séance donna la parole, en premier, au ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop afin qu’il fasse à l’assistance le point des actions menées par le Gouvernement depuis le paraphe du 1er mars 2015. Le ministre rappellera la procédure qui a abouti à ce paraphe, fera noter à l’assistance les missions de restitution effectuées par le gouvernement à l’intérieur et l’extérieur du pays, dans les camps de réfugiés etc. Le chef de la diplomatie malienne est revenu sur la mission de la médiation à Kidal et sa décision de mettre définitivement fin aux négociations. Il a aussi informé l’assistance de son séjour du 27 mars à Addis-Abeba et de la déclaration du Conseil de Paix et de sécurité. Dans l’exposé du ministre Abdoulaye Diop, il a, aussi, été question de la réunion du 9 avril à New-York au siège des Nations Unies et de la déclaration de cette instance, ce jour, sur le processus de paix dans notre pays. Le ministre Diop, évoquant sa présence en Alger, dira qu’il y était par amitié et en tant que témoin. Les consignes des plus hautes autorités étaient très claires à son endroit : Pas question de négocier quoi que ce soit.
A sa suite, le président de la majorité présidentielle prendra la parole pour réitérer la position de son regroupement sur le processus de négociation qu’ils soutiennent à fonds, dira-t-il ; contrairement à l’opposition, devenue plus radicale. En l’absence de Soumaïla CISSE, le chef de file de l’opposition, Amadou Abdoulaye Diallo du PDES, après les salutations et remerciements d’usage, revint sur une déclaration (celle du 11mars 2015) traitant l’accord de « mauvais accord » car, selon l’opposition, « portant les germes d’une désintégration programmée de notre pays ». Il lança un appel à la mobilisation, frisant, souvent, une incitation à la révolte.
Quant au Centre malien, son porte-parole dira que leur regroupement soutient, purement et simplement, cet accord qui peut être considéré comme un accord à-minima. L’essentiel pour le Centre, c’est qu’il puisse permettre au pays de sortir des difficultés qu’il traverse, présentement. Il a aussi informé que son regroupement prépare un document de propositions qui sera soumis au gouvernement, très prochainement.
Pour la représentante de la CAFO, il faut aller vers un accord qui ne doit tenir compte que des intérêts supérieurs des populations.
La coordination des chefferies traditionnelles a dit soutenir l’accord et proposé que les documents soient largement diffusés. Les confessions religieuses et la jeunesse ont abondé dans le même sens. Le représentant du Conseil national des jeunes (CNJ) demandera à ce que la jeunesse soit plus impliquée dans le processus. Il a informé de leur volonté d’aller rencontrer « les jeunes de l’Azawad ».
Prenant la parole de nouveau, le Premier ministre reviendra sur les objectifs de la rencontre, à savoir informer la classe politique et la Société civile de l’avancée du processus de paix. Il a dit avoir noté, à la suite des différentes interventions, une convergence de point de vue par rapport à l’essentiel qui peut s’exprimer ainsi : « Malgré les difficultés, faisons la paix ». Le Chef du gouvernement qualifiera, par contre, la position de l’opposition de recul par rapport à ce qui avait été exprimé, il y’a de cela deux semaines, par le même regroupement et dans la même salle. Il reviendra sur toutes les démarches entreprises par le gouvernement dans le cadre du processus de paix, les différentes rencontres. Le Premier ministre, sur un ton ferme, dira que les négociations et consultations sont, désormais, terminées. Il fera savoir, en réponse à une question, que les relations sont bonnes entre le Royaume du Maroc et le Mali.
Auparavant, les ministres Abdoulaye Diop et Choguel Kokala Maïga avaient intervenus. Le Premier pour donner des précisions sur l’organisation de la cérémonie de signature du 15 mai et le second pour donner des assurances sur la communication autour du processus de paix.
Cellule Communication/Primature
Commentaires