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L'Indépendant N° 3152 du 27/11/2012

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Pour sa participation aux concertations nationales, Le FDR plaide pour… Plus de membres à la commission d’organisation et la relecture des documents de base
Publié le mardi 27 novembre 2012  |  L'Indépendant


Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Goita
Amadou Goita du Front uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR)


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Si l’Alliance des démocrates et patriotes pour une sortie de crise (ADPS) de Soumana Sako refuse de participer aux concertations nationales avant la libération du Nord, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) se dit prêt à prendre part à ces assises des 11, 12 et 13 décembre prochains si la commission d’organisation s’ouvrait à eux pour un meilleur quota de membres et si les documents de base étaient revisités. Histoire de permettre au forum de déboucher non à une remise en cause des institutions mais à une véritable réconciliation pour la libération du Nord et l’organisation des élections.

A en croire certains responsables du FDR, le front n’a pas de penchant pour la politique de la chaise vide. Leur seule préoccupation serait de préserver l’ordre constitutionnel, si fragile soit-il, auquel le pays est parvenu après le coup d’Etat du 22 mars 2012. Ce message, laisse entendre le porte-parole du FDR, Amadou Koïta, a été transmis au président du groupement des leaders religieux, Ousmane Cherif Haïdara, venu à la rencontre du Front en missions de bons offices. Le même message a été transmis au comité militaire de suivi des réformes des forces armées et de sécurité et au regroupement Convergence pour sauver le Mali (CSM) de Me Mountaga Tall.

Ces derniers auraient affirmé que leur préoccupation est aussi de préserver les institutions contre toute remise en cause. Alors que les militaires auraient expliqué aux responsables du FDR qu’ils doivent participer à ces assises pour enfin réclamer la démission du Premier ministre, ce qu’ils avaient réclamé dans un passé récent.

Selon plusieurs responsables du FDR, avec les échanges grâce aux efforts du leader religieux, de nombreux cadres de la commission d’organisation sont prêts à amender les termes de référence des assises afin d’éviter une remise en cause des institutions existantes. Il est plus question aujourd’hui de » compléter » ces institutions en dotant le pays d’organes capables de conduire le recouvrement de l’intégrité du territoire et l’organisation rapide d’élections démocratiques, transparentes et crédibles. Ces organes complémentaires sont le haut conseil d’Etat (HCE), le conseil national de transition (CNT) et la Commission nationales aux négociations (CNN).

Avec cette avancée, le FDR serait prêt à prendre part aux assises si la Commission d’organisation acceptait revoir à la hausse le nombre de ses représentants. Il leur était réservé deux représentants, alors que les autres regroupements politiques seraient certains à quatre membres, d’autres à trois représentants au sein de la commission.

Les responsables du FDR sont, par ailleurs, très sceptiques quand aux » intentions réelles » des premiers responsables de la commission d’organisation des concertations. Cette crise de confiance fait dire aux membres du front que le critère de choix des participants doit être défini sur des bases acceptables pour tous. Ils ne comprennent pas pourquoi un regroupement politique, comme la COPAM peut avoir 30 délégués sous le motif qu’elle s’est divisée en deux entités, qu’il y ait distinction entre le Haut conseil islamique et d’autres groupes de même obédience auxquels des quotas de délégués sont attribués. Sans compter des associations sans aucune légitimité avec des quotas pour, disent les responsables du FDR, « créer une majorité mécanique en faveur de ceux qui veulent tirer des profits du coup d’Etat « . Pour un responsable du FDR, avec des associations d’exploitants de sable, de chasseurs, des acteurs de la filière bétail et d’autres créées de toutes pièces, les assises risquent de prendre des décisions qui ne seraient pas la volonté de la majorité du peuple malien.

A propos des objectifs, des assises, le FDR souhaite qu’un accent particulier soit mis sur les deux seuls points qui vaillent : libérer le Nord et organiser dans un délais raisonnable des élections libres, transparentes et démocratiques. Le reste, affirment les cadres du Front, c’est superflu. Ce n’est pas le moment de fragiliser les institutions.

Bruno D SEGBEDJI

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