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Mali : le processus de paix en danger selon le chef de la MINUSMA
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Xinhua
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© Autre presse par DR
Le ministre des Affaires étrangères tunisien Mongi Hamdi à la tête de la Minusma




Les récents évènements dans le nord du Mali "mettent le processus de paix en danger", a estimé le Représentant spécial du Secrétaire général (RSSG) des Nations unies et Chef de la MINUSMA, Mongi Hamdi.

Ces récents évènements dont il fait allusion dans un communiqué, sont les affrontements de lundi entre groupes armés rivaux à Ménaka, qui ont abouti à la prise de cette ville par le Gatia ( groupe armé loyaliste) et les tirs contre des véhicules de la MINUSMA, mardi, à proximité de Tombouctou.

M. Hamdi a exprimé sa "plus vive préoccupation quant au processus de paix engagé il y a plus d'un an pour résoudre durablement et pacifiquement la crise sécuritaire malienne", indique le communiqué.

"Les accords de cessez-le feu signés par les parties prévoient qu'elles restent sur leurs positions pendant la période des négociations, et qu'elles s'abstiennent de tout acte, direct ou indirect, qui compromettrait les perspectives de paix", rappelle le texte qui ajoute que "la MINUSMA, en toute impartialité, insiste pour que cet engagement soit respecté par tous".
"Les équipes de la MINUSMA sur le terrain et à Bamako sont totalement engagées pour que cette spirale de tensions très inquiétante cesse au plus vite".

"Nous sommes en contact avec la Plateforme, la Coordination et le Gouvernement du Mali pour un retour au calme dans les plus brefs délais", a déclaré le RSSG qui a renouvelé son appel au calme "afin de laisser toutes leurs chances au dialogue et à la paix".

Le responsable onusien qui "regrette la tournure que prennent les événements", affirme qu'il reste "optimiste quant aux chances de voir aboutir le processus de paix le mois prochain".
"Il n'existe aucune alternative à la signature de l'accord de paix", a-t-il souligné.

Cet accord a été paraphé à Alger par le gouvernement malien et les groupes armés à l'exception de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA). Cette coordination qui arguait de l'absence dans l'accord de références à ses revendications d'autonomie pour ne pas le parapher, a finalement décidé de signer le document.
La signature de l'accord est prévue le 15 mai à Bamako.

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