Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Retour au calme après des combats entre rébellion et armée au Mali
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  AFP
L`armée
© Autre presse par DR
L`armée à Kidal.




Bamako - Le calme était revenu jeudi matin à Léré, dans le centre du Mali, près de la frontière mauritanienne, au lendemain de combats entre l’armée et les rebelles, dont l’assaut a été repoussé, a appris l’AFP de sources concordantes.
L’unité méhariste de la garde nationale basée à Léré a reçu "un important renfort de l’armée", a-t-on par ailleurs indiqué de source militaire malienne.
"L’attaque des groupes rebelles à Léré a été repoussée par l’armée malienne qui contrôle entièrement la ville", a déclaré à l’AFP une source militaire africaine au sein de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma).
"Les rebelles ont été obligés de quitter l’entrée sud-ouest de la ville où ils étaient. L’unité méhariste de l’armée malienne contrôle la ville", a précisé cette source.
Deux habitants de la localité, dont un élu, interrogés séparément par l’AFP, ont confirmé l’information.
"Les méharistes ont résisté, ils n’ont pas cédé, ils ont repoussé les rebelles. La situation est calme actuellement", a indiqué cet élu local.
Une source civile au sein de la médiation internationale dans la crise malienne a par ailleurs ajouté que "des discussions sont actuellement en cours pour obtenir un échange de prisonniers entre les deux camps".
"Les méharistes ont des prisonniers rebelles, et les rebelles ont des prisonniers méharistes blessés. Les négociations directes sont en cours pour obtenir leur libération", a expliqué cette source.
Les combats qui avaient débuté vers 16H00 (locales et GMT) avaient cessé mercredi soir, une source de sécurité étrangère indiquant qu’il n’y avait "ni vainqueur, ni vaincu", les rebelles contrôlant le sud de la ville et les militaires maliens plusieurs de leurs positions à Léré.
Auparavant, deux membres de la garde nationale, ainsi qu’un enfant, avaient été tués plus au nord-est, à Goundam, par des assaillants non identifiés lors d’une attaque surprise mercredi vers 05H00 contre le camp de cette composante de l’armée.
L’attaque, non revendiquée, a été imputée par l’ONU et le gouvernement malien à la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg).
La CMA avait prévenu mardi soir qu’il ne lui restait "d’autre choix que celui d’user de son droit à l’exercice de la légitime défense" après la prise lundi par des groupes pro-Bamako de ses positions à Ménaka (nord-est), près de la frontière nigérienne.
sd/sst/jhd
Commentaires