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Mali : 5ème édition de la Journée des banques et établissements financiers : Booster le secteur bancaire malien
Publié le jeudi 30 avril 2015  |  Le Reporter
Ouverture
© aBamako.com par Androuicha
Ouverture de la 5è édition de la journée des banques
Bamako, le 24 avril 2015 au CICB. Les banques du Mali ont ouvert la 5è édition de leur journée en présence du ministre de l`Economie et des Finances.




La 5ème édition de la Journée du banquier au Mali a vécu les 24 et 25 avril 2015 au Centre international de conférence de Bamako. Cet événement se résume à une exposition de l’ensemble des banques et établissements du Mali et à des conférences sur des thèmes répondant au besoin de leurs clients.
«Financement des petites et moyennes entreprises (Pme) : défis et perspectives», tel est le thème concocté par l’Association des banques et établissements financiers du Mali (Apbef) dans le cadre de la 5ème édition de la Journée des banques et établissements financiers, qui s’est tenue du 24 au 25 avril au Cicb. Ce thème, expliquait Moussa Alassane Diallo, président de l’Apbef et Pdg de la Bnda, lors d’une conférence de presse tenue en prélude à cette Journée du banquier, n’est pas fortuit. Il découle, à l’en croire, de la volonté exprimée des banques et établissements financiers à apporter plus de soutien au secteur privé national. Notamment les petites et moyennes entreprises pour fructifier leurs activités, au grand bonheur des populations.

Dans cette optique, lors de la soirée de gala qui a eu lieu au terme de cet événement grandiose, des distinctions ont été offertes à une vingtaine d’entrepreneurs des trois secteurs clés des affaires (la Chambre de commerce, celle des Métiers et le Conseil malien des chargeurs).

Il est à noter que des dispositions au niveau des différentes structures bancaires ont été prises pour booster les investissements au Mali. Cependant, nous indique le patron de la Bnda, Moussa Alassane Diallo, pour assurer ces financements innovants, il sied aux entreprises maliennes de s’adapter aux méthodes modernes de la conduite des affaires à l’échelle internationale, notamment la levée des capitaux en bourse. «Aucune entreprise malienne n’est introduite en bourse», déplore-t-il. Avant de nourrir l’espoir que le secteur privé malien puisse briser les frontières afin de se lancer dans la concurrence sur le plan sous-régional, africain, voire mondial.

En perspective, l’Association des banques et établissements financiers du Mali (Apbef) entend oeuvrer à l’accroissement du taux de bancarisation sur le plan national. Aux dires du premier patron de l’Association des banquiers du Mali, ce taux, contrairement à ce que beaucoup de gens estiment, n’est pas décevant puisqu’il est de l’ordre de 16% pour 14,1% sur tout l’espace de l’Uemoa. «Notre objectif est de l’amener à l’ordre de 20%. Pour cela, nous-nous félicitons du taux d’accès aux services financiers au Mali, qui est de 32% cette année», a déclaré Moussa Allassane Diallo. Avant de signaler que de nos jours, la politique de rapprochement de la banque à ses clients suit agréablement son petit bonhomme de chemin au Mali, surtout à Bamako, où «chaque commune, chaque grande artère ou place importante de la capitale dispose des services bancaires adéquats». Ce succès, aux dires de Moussa. A. Diallo, l’Apbef compte l’étendre au reste du pays par l’articulation des systèmes financiers décentralisés, à savoir la micro-finance.

Dans la même foulée, le président de l’Apbef a évoqué la question des opérations financières effectuées actuellement par les opérateurs de téléphonie mobile au Mali, Orange-Mali, Malitel. À cet effet, il dira que cette situation est régie par la réglementation de la BCEAO sur la monnaie électronique. Sur la base de laquelle, sur demande du président de la BCEAO, une Commission dirigée par l’Apbef s’est penchée sur la question. Aux éclairages des travaux de cette Commission, Moussa Alassane Diallo dira qu’à priori «les activités d’Orange-Money et de Mobicash ne sont pas en concurrence avec celles des banques». Cependant, celles-ci doivent s’opérer dans l’articulation des services des banques afin d’éviter des situations de blanchissement d’argent et autres.

Par ailleurs, il est important de rappeler que cette Journée des banques et établissements financiers, en plus des stands d’exposition de découverte des produits des banques et d’échanges sur les perspectives des missions des banques et établissements financiers, donne aussi l’occasion au monde des affaires de se retrouver dans le cadre d’une soirée de gala, dite nuit des banquiers.

Pour cette année, il y a eu une remise de diplômes et de trophées, non seulement aux meilleurs élèves des Ecoles supérieures des finances-banques et marketing de la place, mais aussi aux entrepreneurs (20 de chaque secteur) qui se sont distingués dans les domaines du commerce, des métiers et investissements privés. «Conformément au thème de cette cinquième édition, nous avons le devoir de récompenser des acteurs des Pme qui se sont distingués dans leurs activités respectives», a souligné le président de l’Apbef. Avant de revenir sur certains grands chantiers de développement financés par les banques et établissements financiers. «Au sein de l’Apbef, nous mesurons à sa juste valeur le taux de financement des banques dans l’économie nationale», a-t-il conclu.

Bruno E. LOMA

Source : Le Reporter

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