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Tentative de prise en otage de la ligue 1 orange : Foutez la paix au football malien !
Publié le vendredi 1 mai 2015  |  Le Prétoire
Football:
© aBamako.com par mouhamar
Football: Premier point  de presse de Henry Kasperczak
Bamako, le 30 décembre 2013 (FEMAFOOT). Le nouvel entraîneur des Aigles, Henry Kasperczak, animera son premier point de presse ce lundi au siège de la Fédération malienne de football à partir de 12 h 00. En marge de cette cérémonie, se déroulera la remise d’équipements sportifs aux clubs de football féminin.




Contre toute attente, quelques responsables sportifs sont résolument engagés à saboter la ligue 1 Orange. Mais l’équipe de Boubacar baba Diarra, président de la Femafoot, jouissant de la légitimité totale, demeure intraitable par rapport aux statuts et règlements régissant l’instance nationale du football.

La crise imposée par les contestataires de l’assemblée générale ordinaire du 10 janvier 2015 a été un élément déclencheur pour ces quelques responsables sportifs de régler leur compte avec la personne de Baba. Ainsi, ces individus qui ne songent qu’à leur intérêt ne font même plus allusion aux textes régissant le football national pour poser des actes : « tant que Boubacar Baba Diarra est président de la Fédération nous ne participerons pas aux activités de la Fédération », sit-in devant le siège de la Fédération sans autorisation au préalable, tentative d’empêcher la réunion technique d’un match de championnat. Face à cette situation, 6 clubs sur 16 -le Djoliba AC, l’AS Sabana, le CSK, le CSD, l’Avenir club de Tombouctou et le COB- n’ont pas participé à la 6e journée. Une journée qui a été homologuée par la Fédération malienne de football. Le pire, sachant bien que cette 6e journée a été homologuée par la Fédération, ces contestataires ont persisté pour ne pas jouer la 13e journée tant que la 6e journée n’est pas reprogrammée. Mais la 13e journée aussi a été homologuée et seul le CSD a pris part à la 15e journée qui était déjà programmée.

Que dit alors le règlement en cas de 3 forfaits ?

Selon l’Article 37, un club déclarant forfait doit en aviser le secrétariat général de la Fédération, la Ligue organisatrice et son adversaire de toute urgence par tout moyen adéquat (téléphone, fax, email, etc.) La confirmation se fera par lettre avec accusé de réception cinq (5) jours francs au moins avant le jour du match.

En cas d’absence de l’une des équipes, le forfait peut être réclamé par l’équipe présente sur le terrain. Il est constaté par l’arbitre à l’expiration des dix minutes qui suivent la demande ; mais un quart d’heure après l’heure fixée pour le coup d’envoi de la partie, le forfait est constaté par l’arbitre au profit de l’équipe présente sur le terrain même si elle ne le demande pas. Si à l’expiration du quart d’heure aucune équipe n’est présente sur le terrain, le forfait est appliqué aux deux équipes.

Un club déclarant dans le délai prescrit est passible d’une amende de vingt mille (20.000 Francs CFA).

Tout forfait qui ne respecte pas le délai prescrit est passible d’une amende de vingt mille (20.000 Francs CFA).

Concernant les forfaits à répétition, l’article 38 est aussi clair : un club ayant déclaré trois (3) forfaits consécutifs ou non en championnat national sera déclaré forfait général dans les matches aller et est automatiquement relégué en division inférieure.

En conclusion, il convient de signaler que ceux qui se trouvent derrière ces actes doivent comprendre que le football est un espace de loisir et non de haine ou de règlement de comptes. Ni Baba et encore moins les contestataires ne peuvent empêcher le déroulement du football au Mali. Le Mali est un pays de football et le Mali demeurera une nation de football. Bref les hommes passent, le football reste. L’équipe de Baba élue en octobre 2013 est là pour 4 ans. On peut s’opposer à quelqu’un, mais quand c’est l’intérêt général qui est menacé on doit revenir à la raison. Dans les règles de l’art, le premier interlocuteur d’un club au Mali, c’est bien sa ligue. Mais un adage dit que «Qui est pressé d’avoir un enfant épouse une femme enceinte».

Yacouba TANGARA
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