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Nord du Mali: la rébellion "exige" le retrait des groupes pro-gouvernementaux de Ménaka (communiqué)
Publié le samedi 2 mai 2015  |  AFP
Mahamadou
© Autre presse par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA, s`exprime à Alger, le 16 juillet 2014, dans le cadre des négociations de paix au Mali.




Bamako - La rébellion à dominante touareg du nord du Mali "exige" le retrait des groupes pro-gouvernementaux de la ville de Ménaka (nord-est) qu’ils ont prise le 27 avril à des rebelles, dans un communiqué parvenu samedi à l’AFP.

La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) "exige le retrait intégral, immédiat et sans conditions des milices pro gouvernementales de la ville de Ménaka", en vertu d’accords de cessez-le-feu conclus avec Bamako.
La CMA "rappelle qu’elle a usé de son droit légitime de défense face à l’agression du gouvernement malien, qui n’en est pas à sa première violation
de cessez-le-feu", ajoute le communiqué.

Le groupe autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia), un groupe armé favorable à Bamako, a pris le 27 avril le contrôle de Ménaka, une localité qui était jusqu’alors partiellement contrôlée par la rébellion. La gouvernement a ensuite affirmé avoir appris "avec une grande surprise" les évènements à Ménaka.

Après la prise de Ménaka, la rébellion a attaqué mercredi Léré, près de la frontière mauritanienne, justifiant cet assaut par "la flagrante violation du cessez-le-feu par la partie malienne et ses milices".
Les combats y ont fait près de 20 morts et une vingtaine de blessés, selon le ministère malien de la Défense, dont 9 soldats et 10 rebelles.

La CMA a revendiqué "une douzaine de prisonniers et plusieurs morts" dans les rangs de l’armée.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a réitéré vendredi son appel aux deux camps à signer comme prévu un accord de paix le 15 mai à Bamako.
Les affrontements de cette semaine surviennent alors que des responsables rebelles ont récemment donné leur accord pour parapher l’accord de paix d’Alger, près de deux mois après Bamako et ses alliés.

Le nord du Mali est tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda après la déroute de l’armée face à la rébellion, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée. Les jihadistes ont été dispersés et partiellement chassés de cette zone par
une opération militaire internationale lancée en janvier 2013 par la France et toujours en cours. Mais des zones entières échappent encore au contrôle de Bamako.

sd-mrb/jlb
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