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IBK optimiste pour le 15 mai, malgré le regain de la violence
Publié le dimanche 3 mai 2015  |  Studio Tamani
Rentrée
© aBamako.com par Momo
Rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015
Bamako, le 04 Novembre 2014. Le President de la République, S.E.M Ibrahim Boubacar KEITA a présidé la cérémonie officielle de la rentrée solennelle des institutions du ministère de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique 2014-2015. Photo: IBK.




La CMA a "exigé" hier le retrait des groupes de la plate-forme de la ville de Ménaka qu'ils ont prise le 27 avril. La Coordination "exige le retrait intégral, immédiat et sans conditions en vertu des accords de cessez-le-feu conclus avec Bamako. Le regain de tension a touché la ville de Bintagoungou où une personne a été tuée jeudi et six enlevées. L'attaque a été attribuée à la rébellion du nord . L'information a été communiquée hier par un élu local, un habitant de la ville et par la force de l'ONU au Mali

"Plus de cinquante hommes armés de la Coordination des mouvements de l'Azawad sont venus jeudi semer la terreur à Bintagoungou a déclaré Hama Aboubacrine, le maire de la localité à 90 km à l'ouest de Tombouctou.
Ils ont tué un homme et pris en otage six autres personnes avec qui ils sont partis" a-t-il poursuivi. Selon lui les assaillants avaient le drapeau de la CMA. Toujours selon la même source, ces derniers ont en outre pillé une vingtaine de boutiques, un dispensaire et emporté deux véhicules. Un habitant de Bintagoungou a confirmé ces informations en ajoutant que son père, un directeur d'école, faisait partie des otages emmenés par les "rebelles touareg".
Les responsables de la CMA n'ont pas confirmé ces informations dans la journée d'hier. Par ailleurs, "la tension restait vive dans la périphérie de Ménaka" hier selon une source au sein de la Minusma. Des combats meurtriers ont également opposé mercredi la rébellion et l'armée à Léré, près de la frontière mauritanienne.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exigé vendredi "la cessation immédiate des hostilités" entre l'armée et les rebelles touareg dans le centre du Mali et a agité la menace de sanctions contre les fauteurs de troubles. Dans une déclaration adoptée par consensus, les 15 pays membres du Conseil réitèrent leur appel aux deux camps à signer comme prévu un accord de paix le 15 mai à Bamako. Ils soulignent que "les attaques menées depuis le 27 avril à Menaka, Goundam et Léré violent le cessez-le-feu".
Malgré la recrudescence de la violence, ces derniers jours, dans le nord du Mali, le Président Ibrahim Boubacar Kéita reste optimiste quand à la signature, le 15 mai prochain, de l'accord de paix définitif. IBK appelle toutes les parties à savoir raison et à respecter les engagements qu'elles ont pris. Le Président de la République est au micro de nos confrères de l'ORTM.

« Tout le monde n'est pas favorable à la paix, loin sans faux. Nous souhaitons simplement pour notre part que la raison revienne, que chacun sache la garder et que l'intérêt aujourd'hui de toutes les parties et l'engagement dans le processus qui doit conduire à la signature d'un accord de paix soient scrupuleusement respectés par toutes les parties. Et que le 15 mai, nous allions à cette fête sans arrière penser, en grande fraternité nationale, pour ensemble ensemble convenir d'un nouveau pacte social national. D'ici là nous n'en serons pas surpris, il y aura ça et là, des coups de feu, ce sont des actes quelques fois de désespoir. Cela ne saurait triompher et faire échec à la paix. Je pense donc que rien ne pourra faire en sorte que ce processus puisse capoter inchallah ».
Studio Tamani
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