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Résolution de la crise du nord : Le mal de l’impatience
Publié le mercredi 28 novembre 2012  |  L'express de Bamako


Les
© AFP
Les trois régions administratives de Tombouctou, Gao et Kidal, dans le Nord du Mali, sont occupées depuis cinq mois par le Mouvement pour l`unicité du jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao) et Ansar Dine (Défenseurs de l`Islam)


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Nous ne sommes peut être pas le seul à souffrir du temps que la crise du nord a pris sans être réglée. Il y a ceux qui ont souffert physiquement par les amputations, les viols, les tortures et les exilés, il y a ceux qui ont été marqués psychologiquement par les privations de liberté, destruction des patrimoines…

Eh bien, si l’on s’en tient au dire du représentant des Nations Unies au Sahel, Romano Prodi, sur les antennes d’une radio internationale, tout ce monde meurtri doit attendre septembre 2013 pour voir les bandits armés et les Djihadistes chassés par la force.

Si cette affirmation du représentant des Nations Unies au Sahel était confirmée par la rencontre du 26 novembre dernier à l’ONU, il faudrait prendre son mal en patience car, l’option de dialogue, de négociation, miroitée par ceux qui ont violemment occupé le nord, sera une victoire du terrorisme, de la recherche de l’espace pour la vente de la drogue, de la dissémination de l’extrémisme religieux et de la volonté de partition du Mali sur l’engagement du 19 octobre de la communauté internationale.

L’option militaire, avec tous les risques qu’elle comporte, ne devait pas être écartée totalement. Comme l’a voulu bon nombre de regroupement socio professionnel et ethnique, surtout du nord, les deux doivent être menés parallèlement pour ne pas être en position de faiblesse. Voilà que les réactions tardent à venir concernant cette vision de la crise du nord prônée par Monsieur Sahel des Nations Unies.

Les concertations nationales prévues pour les 26, 27 et 28 novembre, sensé mettre la question sur le tapis, a été reporté dans la deuxième semaine du mois de décembre selon un communiqué de la présidence. La question va-t-elle évoluée d’ici là ? Dans quel sens ? Combien de temps les négociations vont-elles prendre si elles étaientt la première solution ?

Pendant ce temps, la nation, par tous les moyens, doit continuer à assister les déplacés, les résidents des zones occupées doivent continuer à craindre l’application dela Chariapar les flagellations, les amputations, les tortures physiques et morales et les quelques occidentaux téméraires aussi doivent craindre d’être enlevés et échangés comme du bétail. Le mal est profond, il a déjà trop duré.

Badri

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