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L’expression sortir du bois mal interprétée au Parlement malien
Publié le mardi 5 mai 2015  |  Le Tjikan




Sortir du bois veut dire abattre ses cartes, démasquer ses batteries, se dévoiler, dévoiler son jeu. On dit couramment attendre la fin du débat pour sortir du bois. L’expression n’est pas offensante. «Je vais sortir du bois», dixit le ministre Sada Samaké dans ses réponses aux questions et l’honorable Oumar Mariko déçu des réponses données par Sada réplique «rentrer du bois alors !», (puisque le ministre n’a pas répondu aux questions d’actualité posées en plénière).

Communication gouvernementale : c’est le mot de la semaine
On ne cesse de rebattre nos oreilles par cette phrase à la télévision : communication gouvernementale. En direction de qui ? Par qui ? La communication gouvernementale trouve sa réponse dans le choix des hommes et des femmes qui composent le gouvernement. Lorsque les membres du gouvernement sont de moralité douteuse ou des gens qui trainent des casseroles, la communication devient difficile. Interloqués par la composition des gouvernements IBK, les Maliens ne suivent plus les programmes de leur télévision ou de Radio Mali.
Lorsque le Président de la République est indexé dans l’affaire Tomy, lorsque le gouvernement est éclaboussé dans une affaire de surfacturation de l’avion présidentiel, communiquer devient pénible. Le porte-parole du gouvernement ne peut plus porter la parole gouvernementale en direction du peuple. Et pour cause beaucoup de ministres ont le pantalon troué.

Qu’attend le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières pour annuler les Titres fonciers des généraux d’ATT ?
Un proverbe de chez nous dit : «Là où les fèces sont minces elles se cassent». Tel semble être la guerre ouverte par le ministre Mohamed Ali Bathily contre les propriétaires de titres fonciers dans les environs de Bamako. Pour mener à bien sa guerre contre les détenteurs de titres fonciers, le ministre doit ouvrir des enquêtes sur tous les T.F de Bamako et environs, ensuite dans les régions de Ségou, Sikasso, Mopti et Koulikoro. Selon plusieurs sources concordantes, des généraux de l’armée malienne et de police de l’ère ATT seraient parmi les grands détenteurs de titres fonciers à Bamako.

Titre foncier attribué à l’ASSEP erroné, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières interpelé à clarifier
Le Titre foncier n° 8124 en Commune VI attribué à l’ASSEP (Association des éditeurs de la presse privée) est l’objet d’une vive contestation aujourd’hui. Titre foncier d’une superficie de 04 hectares 99 ares 97 ca. Ce titre foncier serait retenu pour construire le siège du CIP de l’UEMOA.
Attribué à l’ASSEP, il est aujourd’hui l’objet d’une grande spéculation foncière par certains journalistes. Les vrais bénéficiaires des lots qui sont les directeurs de publication ont été spoliés de leurs parcelles. Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières est interpellé pour tirer au clair la situation.

Journalistes et trafic d’exonération
Des patrons de presse ont ouvert une centrale d’achat à l’immeuble qui abrite l’Association des Editeurs de la Presse privée écrite (ASSEP), à Hamdallaye ACI 2000. Cette centrale d’achat profite bien à ses initiateurs. Le papier-journal se vend bien et l’argent partagé. Aucune comptabilité n’existe. Pourtant c’est le ministre de l’Economie et des Finances qui accordait les exonérations pour l’achat du papier. Ces exonérations étaient cédées à prix d’or à des opérateurs économiques de la place. La communication gouvernementale sera toujours grippée tant qu’il y aura des journalistes trafiquants d’exos.

Kadhafi est mort mais ses fonds circulent à Bamako
Bamako carrefour de civilisations dit-on n’a plus bonne presse depuis la prise du pouvoir par les «démocrates sincères et convaincus». Et pour cause l’argent a ravi la vedette. Le Mali était une colonie de la Libye parce que le guide Mouammar Kadhafi a beaucoup investi au Mali et selon les mauvaises langues avaient de très relations avec certaines porteuses de gros foulards à Bamako. Ses incessantes visites officielles étaient aussi ponctuées de visites privées. Selon des indiscrétions «Kadhafi serait un V.S». Une amie malienne milliardaire du guide très connue du public bamakois continue de distribuer ses propres fonds comme le faisait Baba Sora à l’époque du bon vieux temps (1995-1997).
Source: L’Inter de Bamako
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