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Détournement de l’aide humanitaire internationale pour les populations de Tindouf : Le Parlement européen tire la sonnette
Publié le mardi 5 mai 2015  |  Le Malien
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© aBamako.com par mouhamar
Visite de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) à Kidal
Kidal, le 08 Août 2014. La délégation de la mission de l’Union Africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) conduite par son Excellence monsieur Pierre Buyoya, Haut Représentant de l`Union Africaine s`est rendue ce vendredi à Kidal, pour s`enquérir de conditions de vie des populations.




Le Parlement européen (PE), réuni mercredi dernier en plénière à Strasbourg, a appelé à une réévaluation de l'aide de l'Union et son adaptation aux besoins réels des camps de Tindouf, ainsi qu'au recensement des populations.

TindoufCe faisant, le PE met le régime algérien face à ses responsabilités. Un pays qui a souvent protégé et favorisé la mise en place de mécanismes bien rodés de détournement par les séparatistes de l’aide humanitaire internationale destinée aux séquestrés de Tindouf.



Le Parlement européen, réuni en plénière à Strasbourg, a appelé, mercredi, à une réévaluation de l’aide de l’Union et son adaptation aux besoins réels des camps de Tindouf, ainsi qu’au recensement des populations des camps. Ce faisant, il met le régime algérien face à ses responsabilités, car ce pays abrite et protège le polisario. Aussi, l’Algérie a souvent protégé et favorisé la mise en place de mécanismes bien rodés de détournement par les séparatistes de l’aide humanitaire internationale destinée aux séquestrés de Tindouf, indique le rapport.

Démasqués par le rapport d’enquête de l’Office européen de la lutte antifraude (OLAF), l’Algérie et le Polisario ne pouvaient plus agir en toute impunité.

Ainsi, dans une résolution sur la base d’un rapport concernant la décharge sur l’exécution du budget général de l’UE pour l’exercice 2013, le Parlement, qui a pris acte des résultats du rapport de l’OLAF relatif aux détournements, a demandé à la Commission européenne « de fournir des éclaircissements sur les mesures prises en réponse aux conclusions de ce rapport », la pressant de veiller à ce que les responsables algériens et ceux du polisario incriminés par ledit rapport « n’aient plus accès à l’aide financée par les contribuables européens ».

Le Parlement européen s’est également inquiété de l’absence d’un recensement de la population des camps de Tindouf, dans le sud-ouest du territoire algérien, « pendant une période aussi prolongée (près de trente ans après leur arrivée) », soulignant qu’il s’agit là d’une « situation anormale et unique dans les annales du Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies ». Tout en se félicitant de cette victoire, Alem Menouar, Ambassadeur du Maroc auprès de l’Union européenne, a salué la demande formulée par le Parlement européen concernant l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf.

Le diplomate marocain a rappelé, à cet égard et à juste titre, la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies demandant à l’Algérie de déployer des efforts pour faciliter le recensement et l’enregistrement des populations des camps de Tindouf. Cela, conformément à ses obligations internationales.

L’eurodéputé Gilles Pargneaux estime que le PE, en votant la résolution appelant à une réévaluation de l’aide de l’UE et à son adaptation aux besoins réels des populations de Tindouf, a clairement dit non aux détournements de l’aide humanitaire destinée aux populations séquestrées.

Pargneaux, également président du groupe d’amitié UE-Maroc au PE, estime en outre que le texte adopté est très pertinent et met l’accent sur trois points essentiels, à savoir : la nécessité d’exclure les personnes incriminées dans ces détournements du circuit de l’aide humanitaire, l’obligation pour la commission européenne d’améliorer ses contrôles pour que son aide bénéficie aux populations cibles et non à certains membres des autorités gestionnaires des camps et l’absence d’un recensement de la population de Tindouf pendant près de trente ans.


B.koné
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