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Mise en place du centre d’etudes et de reflexion au Mali:  Moussa Mara déplore l’absence des leaders de l’opposition
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  Le Prétoire
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© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




Contribuer à la réhabilitation des activités intellectuelles à travers la réflexion et la prospection sur des sujets majeurs en Afrique en général, et au Mali en particulier. Voila les raisons de la mise en place du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (Cerm) initié par de hauts cadres maliens, parmi lesquels, l’ex-Premier ministre, Moussa Mara.
Le lancement de ce centre a lieu samedi 2 mai dernier à Bamako à travers un colloque de réflexion et de propositions sur le thème : «Quels rôles pour les collectivités locales dans la mise en œuvre de l’accord de Paix».
Mis en place sur initiative de hauts cadres maliens, le Cerm, selon, son secrétaire exécutif, Amadou Diop, ancien chef de cabinet à la Primature, se veut être une structure de réflexion ayant pour objectif de contribuer à la réhabilitation des activités intellectuelles à travers des réflexions et des prospections sur des sujets majeurs en Afrique et au Mali en particulier. D’où l’intérêt pour le nouveau centre d’organiser un colloque de Réflexion et de Propositions autour du thème : Quels rôles pour les collectivités locales dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation issu du Processus d’Alger.
A en croire le président du Cerm, Ousmane Sy, ce centre a pour ambition de mettre ensemble des pensées afin de faire de cette crise qui nous angoisse tous un atout. Selon lui, le colloque proposera un rôle pour les collectivités locales dans la gestion de l’accord de paix, une position dans les différentes instances prévues mais également des processus d’interactions avec les acteurs majeurs du dispositif.
Contrarié par l’absence des leaders de l’opposition qu’il dit avoir invités aux débats, l’ancien Premier ministre Moussa Joseph Mara, en marge de la cérémonie d’ouverture des travaux, a fait le point sur les raisons de ses démarches avec les responsables des partis politiques de l’opposition. Selon lui, sa présence chez les leaders de l’opposition était tout simplement de parler de la création de ce centre afin de redorer le blason de la fonction intellectuelle au Mali et de faire des propositions sur les grands sujets intéressant la vie de la nation. «En clair, c’était d’aller faire part à l’honorable Soumaïla Cissé, à Tiébilé Dramé et Modibo Sidibé, la création de cette structure. Il s’agissait de les informer de l’importance de la création de ce centre, qui ambitionne d’ouvrir des débats éclairés, c’est-à-dire intellectuels autour des grandes questions de la Nation. Pour la tenue de ce colloque, nous avions invité ces trois grands leaders de l’opposition, qui ont, malheureusement, manqué le rendez-vous. Je les avais approchés non pas dans un idéal politique, mais c’était pour les invités à prendre part au colloque», déplore l’ex Premier ministre.
A son tour, le Président du Haut Conseil des collectivités territoriales a salué l’initiative du centre qui, selon lui, a pour objectif d’orienter mieux les rôles des collectivités pour la construction d’une paix durable et une réconciliation sincère au Mali. La mise en œuvre de l’Accord de Paix et de la Réconciliation, selon lui, repose en grande partie sur le changement de l’architecture institutionnelle fondée sur les collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel direct et aux pouvoirs étendus. «La régionalisation n’est aucunement un facteur de désintégration nationale de l’Etat, encore moins de partition du pays, mais plutôt un facteur qui favorise une répartition harmonieuse des responsabilités afin de mobiliser davantage les synergies pour le développement», a-t-il conclu.
Ibrahim M.GUEYE
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