Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article
Editorial

Edito national : Nécessaire recadrage
Publié le jeudi 7 mai 2015  |  Le Républicain




On ne peut ne pas faire justice au porte-parole du gouvernement. Il est sur le front des communiqués et de tous les communiqués du gouvernement et il ne fuit pas les mises au point. Mais peut-être le problème est un peu à ce niveau. Prenons l’exemple du communiqué sur les affrontements de Tenenkou du 5 mai dernier. Le gouvernement, par les soins de son porte-parole a publié un communiqué sur la bataille. Est-ce à un porte-parole fût-il du gouvernement de signer un tel communiqué ? Les ministères techniques ne sont-ils pas mieux indiqués ? Voyons ce qui se passe dans d’autres pays dont notre sacro-saint modèle, la France. Il est hors de question que la parole publique sur les actes de sécurité ou de défense ne soit pas portée par les ministres en charge, Le Drian ou Caseneuve. Sinon où s’arrêtent les dégâts de la transversalité que porte l’institution du porte-parolat ? Chaque fois que le gouvernement doit parler, il ne peut pas en laisser la responsabilité qu’à son seul porte-parole. Sinon c’est lui qui sera entendu sur tout : les attentats, les annonces de performances ou de stress fiscaux ou douaniers, la formation des imams, le prix du carburant à la pompe, bref tout ce que fait un gouvernement et qui est susceptible d’être communiqué. Il y a de l’ordre et de la lisibilité à mettre dans l’institution du porte-parolat du gouvernement. Ce n’est pas le plus sérieux des défis de l’heure. Mais au moins, lui est à portée immédiate. Il suffit que les chefs, le Président et le Premier ministre se saisissent de la question

Adam Thiam
Commentaires