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Groupement des Leaders Spirituels du Mali (GLSM) : Cherif Ousmane Madani Haïdara dévoile ses ambitions
Publié le vendredi 8 mai 2015  |  Le Progres
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© aBamako.com par Momo
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es congressistes s’engagent à s’impliquer dans la gestion des affaires publiques du pays. Leur voix sera entendue lors des prochaines joutes électorales (présidentielles et législatives).

Le Groupement des Leaders Spirituels du Mali(GLSM) n’entend plus faire la politique de la chaise vide au sujet de la gestion du pays. Il veut jouer sa partition lors des élections présidentielles prévue en 2018. Le mot est du nouveau président du groupement qui l’a affirmé lors du 1er congrès ordinaire organisé par le groupement les 25 et 26 avril2015 au Palais des sports sis à Hamdallaye ACI 2000

«On ne peut plus laisser la gestion de ce pays continuer de cette manière. Car chaque jour, la misère s’amplifie, la chute continue pour notre pays à cause de la mauvaise gouvernance. Si on se considère comme des patriotes et qu’on a notre mot à dire sur les élections, il est temps pour nous, aujourd’hui, de voter pour qu’un qui peut bâtir ce pays. On ne peut plus continuer à laisser n’importe qui diriger ce pays. Nous ne l’avons pas encore fait, mais nous allons faire obligatoirement un choix pour la prochaine présidentielle…». C’est en ces termes que le leader spirituel d’Ançardine, Cherif Ousmane Madani Haïdara, président du Groupement des Leaders Spirituels du Mali (GLSM), s’es adressé aux militants et sympathisants de son organisation.

Le siège du groupement sis à l’Hippodrome en commune II du district de Bamako a servi de cadre à la tenue d’une conférence de presse. C’était le mardi 7 mai 2013 à partir de 17 heures. On y notait, outre la présence du président du groupement, celle de Mohamed Maki Bah, président de l’Ujma ; Alpha Kounta, président du mouvement kadriya ; Thierno Hady Thiam, président du groupement des tidjanites ; Mamadou Kalapo, Imam et maitre coranique à Hamdallaye ; Daouda Dia, président du groupement des Ulémas du Mali, pour ne citer ceux-ci.

A travers cette rencontre avec les médias, le groupement des leaders spirituels musulmans, sur la base de la foi en Allah, le Tout Puissant, entend affirmer sa volonté de s’impliquer davantage dans le choix des dirigeants du pays pour plus de justice sociale, d’équité et sans parti pris. Mais en gardant son entière indépendance vis-à-vis des autorités. A ce titre, le Groupement des leaders spirituels du Mali prône une élection transparente et apaisée afin de préserver les acquis contre l’intégrisme musulman et la stabilité du pays.

Pour Haïdara, il est temps de mettre un terme à la transition pour doter notre pays d’un régime fort et capable d’impulser du sang neuf dans la marche des affaires de la République. Cela passe forcement par des élections crédibles et transparentes. Il nous faut nécessairement aller vers ces élections quelles que soient les difficultés, a soutenu Haïdara. Il a, par ailleurs, précisé que ceux qui sont en train de battre campagne, aujourd’hui, dans nos régions, au nom de la religion, ne sont pas leurs militants.

« On n’est pas au courant de ce qu’ils font présentement dans les mosquées par rapport aux élections », a-t-il dit. Avant d’ajouter : «nous avons mobilisé tous nos militants du nord au sud pour les prochaines élections ». Selon lui, toutes structures de base sont mobilisées aujourd’hui et n’attendent que la consigne de vote du bureau national. «S’il plait au Grand Dieu, le jour où nous allons rencontrer un candidat crédible, capable de bâtir ce pays, nous allons appeler tous nos militants à voter pour ce dernier», a-t-il lancé.

Le Groupement des leaders religieux du Mali dénonce la composition de la commission dialogue et réconciliation dans sa composition actuelle, où aucune confession religieuse n’est représentée. Pour son président, on devait tenir compte de la réalité de chaque pays en la matière. Dans un pays comme le nôtre où les musulmans représentent plus de 95% de la population, les leaders religieux occupent une place prépondérante en matière de médiation.

A cet égard, l’implication de la communauté musulmane dans la commission Vérité-justice- dialogue est gage de réussite, dixit le chérif. Mais les leaders religieux regrettent, aujourd’hui, de constater qu’il n’y a aucun leader religieux (musulman ou chrétien) qui y siège. Alors que, lors de sa mise en place, le Premier ministre a envoyé une correspondance au Haut Conseil Islamique du Mali, lui demandant de proposer les noms de 4 candidats.

«Nous avons eu à envoyé 4 noms, mais aucun n’a été retenu. C’est ce qui nous surpris», regrette le Chérif Ousmane, non moins vice président du Haut Conseil Islamique. Autre point abordé par les leaders musulmans au cours de cette rencontre avec les hommes de médias est la situation qui prévaut à Kidal.

Pour ces derniers, il ne saurait y avoir une exception pour la capitale de l’Adrar des Ifoghas qui reste une partie intégrante du Mali avant de réaffirmer leur attachement à l’intégrité territoriale du Mali. Comme, on le voit, les religieux n’entendent pas rester en observateurs mais en acteurs dans la conduite des affaires du pays. Les politiques auront désormais un adversaire de taille capable de forger leur destin de devenir président de la république du Mali. A suivre…

Par Hassane Kanambaye
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