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Mali: vers une nouvelle réunion à Alger avant la signature de l’accord de paix le 15 mai (ONU)
Publié le dimanche 10 mai 2015  |  AFP
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© Autre presse par DR
Le ministre des Affaires étrangères tunisien Mongi Hamdi à la tête de la Minusma




Dakar - L’ONU tente d’organiser une nouvelle réunion à Alger afin de pousser les parties en conflit au Mali à apaiser la situation sur le terrain avant la signature d’un accord de paix prévue le 15 mai, a indiqué vendredi l’un de ses responsables.

"Nous sommes en train de faire des efforts (...) pour encourager et pour demander à toutes les parties engagées sur le terrain de cesser le feu impérativement et immédiatement afin de créer les conditions favorables avant la signature le 15 mai", a déclaré Mongi Hamdi, chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), lors d’une conférence de presse à Dakar.

"Donc, nous essayons encore - ce n’est pas encore sûr - nous essayons
encore d’organiser cette réunion à Alger. (...) On essaie d’organiser ça ce week-end", a affirmé M. Hamdi à l’issue d’une réunion des chefs de missions et bureaux de l’ONU en Afrique de l’Ouest.

La communauté internationale, dont l’ONU, presse le gouvernement malien, des groupes qui lui sont favorables ainsi que les groupes armés rebelles de signer le 15 mai à Bamako "l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali", fruit de huit mois de négociations menées à Alger.

Il a été paraphé le 1er mars à Alger par Bamako et ses alliés, mais pas par les groupes rebelles regroupés au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion à dominante touareg)

Mongi Hamdi a indiqué avoir discuté à Nouakchott avec des représentants de la CMA, qui lui avaient fait part le 26 avril de leur intention de parapher l’accord, un engagement "mis en péril" par des combats dans le nord du Mali le 27 avril.

Ce jour-là, des groupes pro-gouvernementaux se sont emparés à Ménak (nord-est), près de la frontière nigérienne, des positions de la rébellion, qui a répliqué par une série d’attaques, avec de nombreux morts de part et d’autre, invoquant la "légitime défense" contre les forces armées maliennes "et leurs milices affiliées".

Avec la nouvelle réunion envisagée à Alger, la médiation tente de "résoudre le problème" posé par ces affrontements, mais aussi d’obtenir "une cessation des hostilités immédiatement" et de pousser la CMA "à venir signer l’accord", a indiqué Mongi Hamdi.

Il a réitéré la possibilité pour certains groupes de signer l’accord depaix après le 15 mai, déjà évoquée mercredi à Bamako à l’issue d’une rencontre entre des représentants de la communauté internationale et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.


cs/mrb/tmo/dom
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