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Quand Orange-Mali et Malitel appauvrissent les Maliens
Publié le lundi 11 mai 2015  |  L’Inter de Bamako




La pauvreté au Mali est indescriptible. Les deux sociétés de téléphones mobiles contribuent à appauvrir la population malienne. A Orange-Mali par exemple ou les services sont très nombreux et couteux. Des services gaspilleurs d’argent pour les Maliens. Cette société a vite fait de se transformer en une boite à sous à travers toute l’étendue de notre territoire. Personne n’en parle. Les journalistes n’ont plus, leur survie dépend des annonces des deux sociétés de téléphones mobiles : Orange -Mali et Malitel.

Electrification à l’hémicycle : Des installations anarchiques dénoncées par EDM-SA
La rupture d’électricité à l’hémicycle est fréquente ces temps-ci. Interrogés par nos soins, les agents de la société Energie du Mali pointent un doigt accusateur sur les multiples installations anarchiques à Bagadadji. Si l’on ne songe pas à y remédiera, un incendie est possible.

+ De 153 milliards de FCFA de perte pour l’Etat du Mali entre 2013 et 2014
C’est le chiffre faramineux qui ressort des rapports du Bureau du Vérificateur général. En deux ans plus de 153 milliards de francs CFA. Gageons que la lutte contre la délinquance financière est une fausse assertion. La bourgeoisie a repris le pouvoir. Elle ne veut pas d’un retour à l’appui des sans-culottes et à l’insurrection.

Mme Togola Jacqueline Nana, candidate aux législatives partielles en Commune V : une meilleure présidente de l’Assemblée Nationale du Mali
Une candidature à prendre au sérieux. Ancienne ministre de l’Education nationale, Mme Togola Jacqueline Nana est la candidate du parti au pouvoir (RPM) bien connu et apprécié en Commune V dit-on. Le hic est que la crédibilité du président de la République et de son parti (RPM) s’est sérieusement entamée.
Autre chose qu’il faut prendre en compte : Elue député, elle ne viendra pas pour jouer les seconds rôles. L’élection de Mme Togola Jacqueline à l’Assemblée Nationale du Mali peut être facteur d’accalmie à Bagadadji car l’atmosphère est délétère entre le président Sidibé et les députés. Ancienne ministre, elle pourra être une meilleure présidente du Parlement malien. Lorsque les hommes échouent, les femmes peuvent relever le défi.

Le COREN en position de guerre contre la signature de l’accord le 15 Mai 2015
Un des membres actifs du Collectif des Ressortissants du Nord (COREN) a été on ne peut plus clair sur une radio libre de Bamako : «Le COREN n’est pas d’accord pour la signature d’un tel accord qui prône la partition du Mali. Les Songhaïs sont et resteront pour le Mali. L’Azawad dont il est question aujourd’hui a fait son apparition dans le langage en 1990. Il n’est ni une entité historique, ni géographique. C’est un espace d’une superficie de 3 km pour paitre les pâturages.» Il est dit dans l’Accord d’Alger : «Article 5 : Le présent Accord vise à créer les conditions d’une paix juste et durable au Mali, contribuant à la stabilité sous régionale, ainsi qu’à la sécurité internationale. Il consacre solennellement le règlement concerté du conflit sur la base des éléments suivants:
De l’appellation Azawad : L’appellation AZAWAD recouvre une réalité socio-culturelle, mémorielle et symbolique partagée par différentes populations du nord Mali, constituant des composantes de la communauté nationale. Une compréhension commune de cette appellation qui reflète également une réalité humaine, devra constituer la base du consensus nécessaire, dans le respect du caractère unitaire de l’Etat malien et de son intégrité territoriale.»

«Les Touaregs n’égorgent pas leurs prisonniers»
Le fait que des prisonniers aient été égorgés milite aussi pour une participation d’AQMI, nous apprend-t-on.

Qui était l’émir salafiste Mokhtar Belmokhtar ?
Un Algérien, ancien membre du GIA puis du GSPC. Il était responsable d’un bon nombre d’actions terroristes perpétrées au Sahel depuis 20 ans. Surnommé le borgne aucune police n’avait pu l’arrêter. Il s’était imposé comme stratège en tissant des alliances entre les tribus touarègues et arabes (ordinairement ennemies) et en réussissant à contrôler une partie de la contrebande de cigarettes et du trafic de drogue. Lorsque les salafistes étaient en passe de chasser leurs ex-alliés de Kidal ville stratégique, il était descendu d’Alger pour soutenir et intensifier leur action.
En juin 2012, Belmokhtar, dont l’intention était de regagner rapidement l’Algérie ou sa sécurité était assurée, ne put le faire à cause de l’intensité des combats entre MNLA et factions islamistes. Toutes les routes étant coupées, il s’était réfugié dans le bureau de l’ancien gouverneur militaire de Gao. C’est là qu’un colonel de l’armée rebelle s’approcha de lui et le tua, ainsi que deux de ses lieutenants. Le tireur fut immédiatement abattu par la garde personnelle de Belmokhtar dit le borgne.

Un attaché militaire français s’exprimant sur les causes profondes de la rébellion déclare :
«Les deux millions de Touaregs qui occupaient le Sahara central depuis deux mille ans, avaient très mal vécu la colonisation, car même si l’administration française les laissait libres de leurs mouvements, elle les défavorisait au profit des populations sédentaires. Au moment des discussions pour l’accession à l’indépendance des pays de l’Afrique de l’Ouest, les Français élaborèrent un projet dans le but de rattacher les territoires Touaregs à l’Algérie française.
Les Touaregs le rejetèrent, préférant fonder le Mouvement Populaire de l’Azawad (FPA), dans l’espoir d’accéder à l’indépendance en même temps que les autres. Ils étaient en bonne voie, quand en 60, l’éclatement de la Fédération du Mali ruina cet espoir. Une première révolte éclata en 63, sauvagement réprimée par l’armée malienne qui bombarda les campements et procéda à des exécutions sommaires de civils. Sentant qu’ils étaient désorganisés et mal entrainés, les combattants Touaregs du Mali, du Niger et d’Algérie partirent se former en Palestine, au Liban, en Syrie, en Afghanistan.
D’autres s’enrôlèrent dans l’armée de Kadhafi. Ils revinrent au pays au milieu des années 80 avec la volonté de reprendre la lutte armée. Iyad Ag Ghali prit la tête de la résistance et en 1990, attaqua les garnisons de Ménaka et de Tidermène. La riposte fut de nouveau sanglante, mais Ag Ghali continua la guérilla, harcelant le pouvoir jusqu’à forcer à des négociations. Un cessez-le feu fut proclamé fin 1991. Des accords de paix furent signés quatre ans plus tard, promettant le développement économique de l’Azawad et l’intégration des Touaregs dans la société malienne».

Selon toujours nos sources : une nouvelle insurrection se prépare
En 2007, la révolte reprit, suivie des mêmes répressions.
En 2011, le chef rebelle, Ibrahim Ag Bahanga qui harcelait de plus en plus l’armée régulière, fut tué à Kidal dans un accident de voiture, vraisemblablement organisé conjointement par les services secrets maliens et algériens.

D’autres prirent sa place. A ce jour une nouvelle insurrection se prépare. Elle sera à coup sûr plus violente car les rebelles sont maintenant équipés des armes lourdes de Kadhafi. Leur faiblesse est de ne pas avoir d’unité politique et d’être divisés par la tendance islamiste d’Iyad Ag Ghali. Le même historique et la même prédiction peuvent être faits pour le Niger. Tout le Sud saharien est devenu une bombe à retardement. Avec ces éclaircissements, Madeleine Bollenger de France 24 comprit enfin le problème. Ces rebelles, que tous les médias traitent de bandits armés, étaient en réalité des indépendantistes.
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