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IHEM : L’ambassadeur Abdou Cheaka TOURE édifie les étudiants sur le mécanisme de paix et de sécurité de la CEDEAO
Publié le lundi 11 mai 2015  |  aBamako.com
IHEM
© aBamako.com par Momo
IHEM : sensibilisation sur la paix et la sécurité.
Bamako, le 08 mai 2015 le promoteur de l’ IHEM a organisé une conférence sur le rôle de la CEDEAO en matière de paix et sécurité.




A l’occasion de la journée de la sécurité de la CEDEAO et de la commémoration de la fin de la seconde guerre, le Haut Représentant de la CEDEAO au Mali, son excellence Aboudou Cheaka Touré était le vendredi 08 Mai 2015, dans les locaux de l’Institut des Haute Etudes de Management (IHEM). Il s’agissait d’édifier les étudiants du dit établissement sur le rôle de la CEDEAO dans la promotion de la paix au Mali grâce à son mécanisme de paix et de sécurité.

L’Ambassadeur Aboudou Touré a évoqué les premières initiatives prises par les pairs de l’indépendance, des initiatives qui portaient déjà en elles les germes de ce qui a permis de doter aujourd’hui la CEDEAO d’un efficace mécanisme de paix et de sécurité. Un mécanisme dont le fonctionnement a été expliqué dans les moindres détails par l’Ambassadeur Touré, qui a insisté sur le système d’alerte précoce à travers lequel la CEDEAO, au regard de l’existence de certains signaux, anticipe en informant l’Etat sur les risques de survenance de la crise.

Sur le cas spécifique de la crise malienne, le Haut représentant a indiqué que « le Mali fut le premier pays de l’Espace a profité intégralement du mécanisme de paix et de sécurité de la CEDEAO». Il a ensuite donné des explications sur l’intervention (très critiquée) de la CEDEAO. «Le Mali est Etat fondateur et signataire des différents protocoles de la CEDEAO ? Quand la CEDEAO a décidé d’intervenir les pays respectait toutes les conditions définies…», dira le représentant spécial.

Pour Aboudou Touré, l’intervention de la CEDEAO au Mali, a été très salutaire même si aujourd’hui c’est plutôt d’autres qui sont applaudis par les populations maliennes. Selon lui, la communauté internationale n’était pas dans la logique d’intervenir au Mali, la France non plus.

Selon lui, même quand il a décidé d’intervenir au Mali, le nouveau président, François Hollande avait exclu tout déploiement de troupes (françaises) au sol, avant de s’y résoudre pour les besoins de recherches de leurs otages. Pour M Touré, la crise malienne a permis de retenir une leçon fondamentale : la nécessité pour les Etats africains de compter sur eux-mêmes pour prévenir et gérer les crises qui peuvent concerner leur espace. Ce qui, ajoute M Touré, doit passer nécessairement par une mutualisation par les Etats de leurs forces.

Le représentant spécial a aussi expliqué comment, sous la pression de la CEDEAO, la junte du 22 mars 2012 a accepté que le pays revienne à l’ordre constitutionnel. «C’est encore la CEDEAO qui a souhaité que l’acceptation donnée par la junte soit formalisé dans l’accord du 6 avril 2012, qui a produit trois conséquences majeures : la restauration de la constitution, le retour de l’Etat et des institutions et la fermeture de la parenthèse du coup d’Etat», a précisé le représentant spécial du président de la CEDEAO.

Msingare/abamako.com
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