Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Bulles Option: Yeah Samaké dans le partage du gâteau
Publié le mercredi 13 mai 2015  |  Option




Au Mali, c’est la politique du ventre qui compte le plus. La majeure partie des politiciens ne sont dans l’arène politique que pour remplir leur panse. En témoigne l’acceptation par Niakoro Yeah Samaké du poste d’ambassadeur du Mali en Inde.

Yeah Samaké dans le partage du gâteau
Yeah Samake
Que d’espoir placé en ce monsieur très proche des habitants de Ouéléssébougou dont il était le maire. Très impliqué dans le développement communautaire avec la construction d’écoles, de centres de santé, l’ancien candidat à la dernière élection présidentielle a visiblement vendu son âme au diable. D’autant qu’il vient d’accepter sans hésiter le poste d’ambassadeur qui, on le sait, est très juteux. Pour un jeune de sa trempe, judicieux était de faire encore ses armes au lieu de partir se la couler en douce en Inde. Au Mali, la vieille garde d’hommes politiques (des vieillards de plus de 70 ans) qui nous gouverne a bien compris. Afin de se maintenir au pouvoir, cette bande d’incompétents ne voit pas d’un bon œil l’ascension des jeunes. Ce fut le cas pour Moussa Mara promu premier ministre. Le résultat a été on ne peut plus catastrophique. Ce « petit » a désormais, jusqu’à preuve de contraire, son avenir derrière lui. Moussa Mara qui se détachait largement de tous ces politiques corrompus, sans vision, s’est lourdement fourvoyé en acceptant le poste de premier ministre. Et cette leçon, Yeah Samaké ne l’a pas retenue. Il va s’enterrer en Inde au détriment de son Parti et de ses militants.



Ces responsables qui nous démangent en circulation

A Bamako, certains responsables pensent que la route est leur propriété privée malgré la densité de la circulation et l’étroitesse des voies. Ils font fi de toutes les règles en matière de code de la route. Les feux de signalisation sont « grillés » à tout vent, occasionnant fréquemment des accidents. Ces comportements indélicats sont souvent l’œuvre des porteurs d’uniformes, notamment les policiers, les gendarmes, les militaires et les ministres avec leurs cortèges. Le mépris avec lequel, ils agressent les pauvres citoyens est sans commune mesure. Ils n’hésitent même pas souvent à agresser brutalement les conducteurs de véhicules en pleine circulation. Comme des concurrents de rallyes, ils roulent à tombeau ouvert, comme des fous, ne sachant même pas que le privilège de l’escorte est accordé simplement aux présidents des Institutions, comme le président de la République, de l’Assemblée nationale par exemple. Ces gens-là doivent savoir que la route n’est la propriété de personne. Comme tous les autres citoyens, ils doivent se respecter, respecter les autres en respectant les règles de la circulation routière.



Coupons la main à tous les voleurs de la République

« Si on coupait la main à tous les voleurs de la République au Mali, il n’y aura aucune main ni pour donner ni pour recevoir les rapports du Vérificateur général ». Cette phrase d’une connaissance m’a fait bien jaser. Oui, si on disait à tout le monde de monter sur l’arbre de la transparence, beaucoup à cause de leurs pantalons troués rechigneront. Au Mali, la corruption est devenue une religion malgré nos cinq génuflexions (prières) quotidiennes. Les derniers chiffres révélés par le Vérificateur donnent le tournis : plus de 153 milliards de FCFA carottés en 2013 et 2014. Dans tout ça, c’est le bas peuple qui devient le mouton de panurge. D’année en année, les rapports du bureau du vérificateur sont pondus sans qu’aucun coupable ne rende gorge. Cela devient même ridicule pour les observateurs avertis. Au point que certains exigent la suppression pure et simple du bureau du vérificateur qui, à leurs yeux, ne sert strictement à rien. Ce bureau, chaque année, annonce le détournement de centaine de millions de FCFA. Est-ce qu’un jour, il a été capable de nous fournir des chiffres sur les montants recouvrés ? « Aucun chef de famille ne sera humilié », disait l’ancien président Amadou Toumani Touré pour honorer l’impunité. Quant à l’actuel président, IBK, il préfère garder le silence, fermer les yeux et laisser faire. Pauvre Mali !



Monde du football malien, un mélange de serviettes et de torchons

L’univers du football malien est des plus pourris. La crise actuelle du football malien n’est qu’un épiphénomène. Les querelles de clochers sont audibles fréquemment. Comme actuellement où un groupuscule amené par les dirigeants du Djoliba AC demande la démission de l’actuel bureau fédéral. Conséquence : un sit-in au forceps, des récalcitrants embastillés et des clubs rétrogradés en seconde division. Après chaque renouvellement de bureau de la FEMAFOOT, c’est l’entame des guerres de tranchées. Ce monde, à bien des égards, est un mélange de serviettes et de torchons. Dirigeants, journalistes sportifs, supporters, certains joueurs…rares sont les acteurs qui sont de bonne foi. Un monde de conspiration où chacun ne fait que défendre sa chapelle. La manie des petits complots est un sport favori pour eux. Les dirigeants sont perpétuellement à couteaux tirés, se poignardent sans cesse dans le dos. Les journalistes (des animateurs), mis dos à dos, sont utilisés pour injurier un camp. Certaines émissions de radios donnent du vomi, tellement qu’elles sont de très mauvais goût. L’éternelle rivalité entre supporters du Stade et du Djoliba empoisonne l’atmosphère. C’est un monde de haine, à tel point que certains acteurs maliens n’hésitent pas à aider des clubs étrangers qui viennent jouer contre les clubs maliens. Et dire que c’est le bénévolat qui y règne. Archifaux : ils ne sont là, pour la plupart, que pour s’enrichir. Tant qu’existera au sein du football malien des loups, de petits escrocs, de méchantes personnes, notre sport roi n’aura jamais de salut.



La rédaction du journal Option
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment