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Accord d’alger: Le compromis historique
Publié le jeudi 14 mai 2015  |  Le Prétoire




Conclu le 1er mars 2015 dans la capitale algérienne, l’accord dit d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement du Nord du Mali, doit être signé demain, 15 mai 2015, à Bamako, par les parties signataires ou adhérentes.
Le texte, proposé aux parties par la médiation algérienne après de nombreuses rencontres et après discussions, charrie depuis sa signature un flot ininterrompu de commentaires et autant de controverses. A l’analyser de près, on peut s’interroger cependant sur le bien - fondé des passions et des prises de position souvent tranchées qu’il provoque au sein de l’opinion publique.
La question a d’autant plus d’importance que contrairement à certaines idées reçues, l’Accord d’Alger s’inscrit dans une large mesure dans la lignée des arrangements politico-institutionnels précédemment conclus par le gouvernement malien avec des groupes armés dans le cadre des tentatives de règlement des crises qui traversent le Nord du Mali de manière quasi cyclique depuis 1990. Quant à son contenu proprement dit, force est de constater qu’il s’agit d’un accord plutôt équilibré, caractérisé par des concessions mutuelles, ce qui est le prix à payer lorsqu’il s’agit de créer les conditions d’un retour à la paix après un conflit aussi meurtrier, aussi destructeur et aussi déstabilisant que la rébellion de janvier 2012.
Un accord dans la lignée des arrangements précédents
En vue du règlement des conflits armés qui éclatent de manière quasi cyclique au Nord depuis 1963, le gouvernement malien a eu à conclure avec des groupes armés plusieurs accords destinés à ramener la paix.
L’accord d’Alger en date du 1er mars 2015 s’inscrit en réalité dans la lignée des règlements politiques intervenus depuis l’irruption en 1990 sur la scène politique et sécuritaire du Nord du Mali de mouvements armés d’inspiration séparatiste ou indépendantiste, à l’égard desquels le Mouvement populaire de libération de Azawad d’un certain Iyad Ag Ali fait figure de précurseur.
Le règlement de la crise de 1990 avait déjà vu l’implication active de l’Algérie, sur le territoire duquel furent les accords dits de Tamanrasset.
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