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Préparatifs de la signature de l’Accord d’Alger demain vendredi : Le Premier ministre face à la classe politique et la société civile ce matin
Publié le jeudi 14 mai 2015  |  L’Indépendant
Primature:
© aBamako.com par mouhamar
Primature: La passation de pouvoirs entre le PM sortant Moussa Mara et le PM entrant, Modibo Keita
Bamako, le 09 janvier 2015. La passation de pouvoirs entre le Premier ministre sortant, Moussa Mara et le Premier ministre entrant, Modibo Keita a eu lieu ce vendredi à la Primature.  




A seulement vingt quatre heures de la signature, demain, de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, le gouvernement, avec à sa tête le Premier ministre Modibo Kéita, rencontre ce matin à la primature, les présidents et/ou représentants des partis politiques et de la société civile. Selon nos sources, il sera question pour le chef du gouvernement de sonner la

Modibo Keita, haut représentant du président de la république : «Ma mission n’est pas à confondre avec celle du gouvernement»Avec sa volonté de concerter régulièrement les forces vives du pays, le Premier ministre va échanger avec les partis politiques tant de la majorité que de l’opposition et les représentants des associations des leaders religieux autour de l’Accord qui sera signé demain.

Pour le chef du Gouvernement, il est question de dépasser les récriminations sur les insuffisances du document et réfléchir, d’ores et déjà, aux conditions de sa mise en œuvre. Il semble que le Premier ministre a reçu des assurances sur la participation des membres de la Coordination à la cérémonie de signature de l’Accord. Mais l’on ne sait pas si les représentants des séparatistes kidalois auront l’onction des caciques de la rébellion, qui avaient refusé de parapher le document depuis le 1er mars, date à laquelle le gouvernement.

Il faut noter que Modibo Kéita tentera de convaincre les uns et les autres sur la nécessité de s’unir autour de la médiation internationale, qui ne cesse de vanter le mérite du document comme « bonne base de travail pour aller à la paix ».

Si la majorité présidentielle et les centristes soutiennent la signature de l’Accord et sa mise en œuvre, l’opposition note aujourd’hui que l’application des dispositions contenues dans le document sera trop coûteuse pour l’Etat malien. Elle déclare tout de même prendre acte du processus d’Alger, non sans relever, que le document n’est pas celui qui va préserver les intérêts du peuple malien. Qu’il contiendrait des germes d’une déstabilisation du pays.

Face à ces positions, le Gouvernement croise les doigts et espère qu’avec la mobilisation exceptionnelle de la communauté internationale au chevet du processus de paix, le bout du tunnel n’est pas si loin.

Bruno D. SEGBEDJI
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