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Signature de l’accord cet après-midi : Les leaders d’opinion pas trop bavards !
Publié le vendredi 15 mai 2015  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A S
Le Premier Ministre rencontre les partis politiques et la société civile
Bamako, le 14 Mai 2015, Le Premier Ministre a rencontré les partis politiques et la société civile à la primature




Paraphé à Alger le 1 er mars dernier, l’accord dit d’Alger pour la restauration de la paix, de la sécurité et du développement du Nord du Mali qui sera signé à Bamako aujourd’hui, en présence des représentants de la communauté internationale et de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, constitue une étape décisive sur la voix de la paix et de la réconciliation au Mali. Pour des responsables politiques et de la société civile qui acceptent d’en parler sont retissant. Selon eux, le doute planait sur la participation de toutes les parties pour la mise œuvre de l’accord.



Dramane Diarra, secrétaire général de la jeunesse URD :

« C’est un jeu pour camoufler l’échec perceptible en amont »

Je pense que la signature unilatérale de cet accord révèle des insuffisances tant dans la forme que dans le fond. C’est du reste une fuite en avant des autorités maliennes. Puisque le chef de l’Etat même reconnait que l’accord n’est pas bon. Le gouvernement a d’ailleurs produit un document répertoriant les insuffisances du document. Les leaders religieux qui de plus en plus interfèrent dans la gestion publique conjuguent le même verbe. Malgré toutes ses insuffisances, ils demandent la signature.

Aujourd’hui, l’effort du contribuable est utilisé pour faire les éloges d’un document né handicapé. Le gouvernement face à tous ses problèmes parce que le caractère inclusif du processus réclamé par la classe politique n’a pas été la volonté de l’Etat. En tout cas, pour se réjouir d’un résultat il faut impliquer toutes les parties prenantes (classe politique, société civile, les communautés du nord, etc.) dans leurs ensembles de façon objective.

Sinon nous mettons le processus actuel du gouvernement d’un jeu pour camoufler l’échec perceptible en amont. C’est une question de forme, sans vraiment user sa stratégie de populisme. Parce que la situation confuse sur le terrain compromet fortement la paix. Et, faudra-t-il rappeler qu’elle est la résultante de la visite criminelle du Premier ministre Moussa Mara à Kidal.

La médiation et la communauté internationale aussi doivent aider le Mali sans démagogie à veiller au respect strict de l’accord par les parties signataires. Dans ce suivi, les missions des forces étrangères doivent être revues de sorte à leur permettre d’aider l’armée malienne à bouter hors du territoire national tous les groupes identifiés.



Soumana Sacko
Soumana Sacko
Soumana Sacko, président de l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise : « Notre regroupement condamne la décision du gouvernement de signer cet accord »

Nous rejetons sans appel de l’accord paraphé par le gouvernement à Alger le 1er mars 2015. Tout en réitérant son attachement à une solution politique inclusive, efficace et durable fondée sur le principe d’appropriation nationale et le respect strict de la loi fondamentale de la République du Mali, notre regroupement condamne la décision du gouvernement malien de signer cet accord qui viole délibérément la Constitution du 12 janvier 1992 ainsi que le caractère républicain, démocratique, unitaire et laïc de l’Etat. Ce document n’aborde pas les vraies causes de la rébellion à répétition que sont les survivances féodales, racistes et esclavagistes, notamment dans la région de Kidal, ainsi que les velléités de vassalisation du Mali par des puissances africaines ou extra-africaines subodorant les ressources stratégiques du Sahara malien, introduit sous le couvert délibérément trompeur de régionalisation. Un système confédéral menaçant l’intégrité territoriale ainsi que l’unité et la concorde nationales, notamment par le biais d’une approche ethniciste et régionaliste de la gestion des affaires publiques et de la sécurité. En reconnaissant le fantasmagorique Azawad comme formant une « nation », prépare le lit politique, diplomatique et juridique pour une partition du Mali au profit des groupes armés séparatistes et de leurs alliés djihadistes. Nous nous réjouissons de l’échec cuisant de la campagne médiatique forcenée du gouvernement, qui n’a pas hésité à mobiliser une coalition hétéroclite de diverses forces politiques et sociales souvent hostiles à la démocratie et au progrès social pour faire tenter de faire avaler à notre peuple la pilule de la démission nationale et du reniement en rase campagne des valeurs fondatrices du 22 septembre 1960 et du 26 mars 1991.



Moussa Timbiné, porte-parole de la plateforme Anw Te Son :

« Je soutiens les accords pour la paix et la réconciliation au Mali »

Je soutiens cet accord parce qu’il est le résultat de 8 mois de rencontre entre les Maliens pour le retour de la paix dans la partie septentrionale du pays. Il a abouti à la conception d’un document jugé impartial par la communauté internationale. Ce document est un instrument de paix pour mettre fin à la guerre. Ce document est aussi un corridor de la tentation contre toute mauvaise foi. Je prends acte de la volonté de signer l’accord de paix et accompagne les autorités pour sa mise en œuvre.

Par ailleurs, j’invité la Coordination des mouvements de l’Azawad a adhéré la dynamique de la paix pour enfin faire face au développement des populations qui exclus de toutes initiatives de progrès.

Propos recueillis par Bréhima Sogoba
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