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Cérémonie de signature de l’accord de paix : Echanges aigres-doux entre le président IBK et Hervé Ladsous
Publié le lundi 18 mai 2015  |  L’Indicateur Renouveau
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger.
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




La cérémonie de signature de l'accord de paix d'Alger a été surtout marquée par la passe d’armes entre le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations de maintien de la paix et le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui a appelé le premier "un peu de respect pour notre peuple".

Le fait marquant de la cérémonie de signature de l’accord de paix d’Alger, organisée vendredi au CICB a été la passe d’armes entre le secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix et le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, qui a appelé le premier » un peu de respect pour notre peuple ».

C’est le représentant du secrétaire général des Nations unies à la cérémonie de signature de Bamako qui a ouvert les hostilités quand il a demandé le respect du cessez-le feu par tous les belligérants. « J’appelle toutes les parties à rétablir le cessez-le-feu immédiatement », a déclaré Hervé Ladsous à qui IBK a répliqué en lançant ceci : « Un cessez-le-feu, bien sûr que nous y sommes acquis. Pour autant M. Ladsous, il serait convenable que les Nations unies fassent preuve de justice et d’équité ».

Le chef de l’Etat a continué en disant que « nous y sommes favorables, pourvu que ce ne soit pas une prise en otage du Mali. Un peu de respect pour notre peuple » à la suite de M. Ladsous qui avait requis que « le dialogue doit continuer avec les groupes qui ne sont pas ici aujourd’hui », tout en indiquant que « les actes sont plus éloquents que les paroles ». La réplique d’IBK a été cinglante : « Nous ne sommes pas des gueux. M. Ladsous nous sommes des gens de bonne compagnie ».

Un échange aigre-doux qui n’a pas empêché IBK de serrer la main au représentant de Ban Ki-moon à la fin de la cérémonie. Mais, les échanges ont continué le lendemain lors d’une conférence de presse tenue par la Minusma.

Nabila
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