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Signature de l’accord d’Alger : Les quatre vérités d’Ibk
Publié le lundi 18 mai 2015  |  Le Zenith Bale
Cérémonie
© aBamako.com par A.S
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger.
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger.




A ceux qui pensent avec leurs complices que le Mali n’a jamais été si à genoux et qu’il faut en profiter et même bien en profiter ; à ceux qui n’ont pas compris le sens de la patience et de l’engagement du Mali pour la paix en vue du développement ; à ceux qui veulent porter une couronne de victoire et fêter la défaite du Mali, le président Ibk dans son style propre et apprécié de » gros Malinké » et digne descendant de Soundiata Kéita a martelé ses quatre vérités comme du temps de ses glorieuses interventions qui lui avaient valu l’estime des Maliens. Pur et dur à hauteur de souhait, convainquant et rassurant à nous plonger dans l’extase, Ibk l’a été au grand plaisir des Maliens qui n’ont pas manqué de l’applaudir, en souvenir de leur Ibk qui revient, qui jusqu’ici n’était que l’ombre de lui-même. Alors on aura compris, qu’il s’agissait pour lui d’une stratégie en marche, et dans laquelle il a notifié la contribution salutaire
de son aîné de Premier ministre Modibo Kéïta. Lisez plutôt ce discours historique prononcé le vendredi 15 mai 2015 au Centre International de Bamako.
Bissimillahi, Rahmani, Rahimi.
Chers amis,
Permettez-moi que je vous réunisse tous en vos diverses qualités et fonctions en un salut tout de déférence ; tous qui avez accepté de bien bonnes grâces d’être des nôtres aujourd’hui en un jour de telles solennités qui est effectivement un jour historique pour la République du Mali ; pas seulement, pour toute la région du sahel ; pas seulement ; pour l’Afrique, pas seulement, pour le monde entier.
En ce jour mémorable de vendredi 15 mai, je rends particulièrement grâce à Allah Soubahana Watallah, pour m’avoir donné l’opportunité historique d’être à la fois témoin et acteur de cette magnifique cérémonie de signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
Permettez qu’à l’entame de ce propos, je m’incline pieusement devant la mémoire de tous ceux qui nous ont quittés avec au fond de la gorge une soif inextinguible de paix. En cet instant précis, ma pensée va à l’endroit de toutes les victimes, civiles et militaires, maliennes et étrangères de la crise qui a endeuillé notre patrie.
À cet égard, laissez-moi m’incliner particulièrement devant la mémoire des patriarches Intalla Ag ATTAHER, Baba Ould Sidi El Mouctar KOUNTA, Mohamed El Medi ATTAHER et bien d’autres, respectivement chefs Ifogas, KOUNTA et Kel Anta Sar qui n’ont jamais cessé de clamer leur attachement indéfectible de la Mère-patrie.
Oui mon ami Ag Badian tu as raison.
Digne héritier de Firoun, le fier guerrier !
Ta légitimité historique est établie, avérée.
Je crois que nul dans ce pays ne saurait la contester et que tu sois venu aujourd’hui porter ce témoignage nous est très sensible.
Je voudrais au nom de l’ensemble du peuple malien souhaiter à tous nos amis, tous ces chefs d’État amis, frères, qui en dépit d’agendas très chargés que je sais, avez tenus à être les témoins de l’histoire, en prenant de votre temps pour vous rendre ici au Mali et donner à cette cérémonie toute sa solennité dont témoignera l’histoire.
Que de chemins parcourus ! Que de chemins parcourus !
Mais que l’on me permette un raccourci et un rappel historiques obligés.
Quant nous fûmes aux affaires, comme on le dit, avec euphémisme, en août 2013, nous eûmes comme premier agenda, ordre du jour, la Paix au Mali, la Paix et la Paix.
Certains grands esprits nous ont raillés : ils vont à la paix comment, tous les ingrédients sont là pour que cette paix soit la plus lointaine possible.
Nous avons toujours cru en les miracles d’Allah Soubahana Watala. Nous n’avons jamais douté que ce peuple pétri de qualités avérées au long des siècles saurait également qu’on livre cette autre bataille de la paix et la gagner. Bien sûr, nous n’avons pas réussi tous seuls.
Dès l’abord, notre organisation, la CEDEAO a été à notre côté. Mon aîné le président Dioncounda est là, qui a, le premier, engagé notre communauté régionale, ensuite les Nations unies à faire œuvre de paix au Mali, à y contribuer en tout cas.
Nous avons donc pris le relais, nous avons pris la suite. Nous l’avons fait à notre rythme, selon notre méthode.
Le président Senghor l’a dit : » L’Afrique a souvent échoué faute de méthode et d’organisation « . Pourvu que nous n’en manquions jamais, que nous ayons toujours le sens.
C’est le lieu de saluer l’accord de Ouagadougou, accord intermédiaire pour l’élection présidentielle au Mali, qui nous permet d’être ici aujourd’hui. Mais lequel stipulait qu’aussitôt l’élection présidentielle tenue, sous deux mois nous devions engager des négociations de paix au Mali. Comment le faire sur un terrain non débroussaillé ? Dans des chemins dont nous ne savions pas tous s’ils n’étaient pas des impasses ?
Nous avons commencé parce que nous nous doutions bien quand même que la gouvernance était interpellée.
Quid dans la décentralisation ? Grand projet que nous avons dès 1992 mis en chantier, qui avait déjà commencé dont nous avons amplifié les effets et donc où en est-on nous de cette décentralisation ?
Pour faire de propositions crédibles qui tiennent la route, il faut faire l’état des lieux. Voilà qui nous avait conduits à cela.
Par la suite, nous tenions également à connaître le sentiment des populations au nom desquelles chacun se plait à parler à l’envie, ces populations des régions nord du Mali. D’où, la convocation des Assises nationales du Nord. Tous deux exercices qui n’ont pas été vains. Ils ont permis de débroussailler des voies où nous allions.
Septembre, octobre, novembre, décembre, certains déjà piaffaient d’impatience : IBK n’est pas pour la paix, il lambine, il cherche de faux fuyant, il remet en cause l’existant, l’accord de Ouagadougou, et tutti quanti.
En janvier nous avons décidé de prendre le terreau par les cornes. Nous avions une idée de ce que nous voulons et ce que nous souhaitons faire pour ce pays.
Nous nous sommes rendus en Alger. Nous avons rencontré le président Bouteflika, qui nous a fait le meilleur accueil. Ses souvenirs qu’il fut l’homme de Gao. Mon frère Ben Salah a rappelé ses liens historiques, si forts, si vivants, qui nous font si proches.
Ma demande d’abriter dorénavant les Pourparlers inclusifs inter-maliens a été agréée et chacun sait la suite.
L’implication totale de toute l’administration algérienne, sa mise au service de cette cause, et avec le talent qui est le sien dont vous avez vu plus d’un pan ici aujourd’hui, mon frère Ramtane Lamamra et son équipe ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour qu’aujourd’hui soit.
En Alger, jamais les nôtres n’ont senti une seule fois qu’ils pesaient. Totalement chez eux, toutes les facilités leur ont été accordées pour travailler, pour se ré-apprivoiser, pour se ré-climatiser les uns aux autres, se redécouvrir dans la complicité des couloirs après le couscous partagé, on se retrouve dans la chambre de l’un ou l’autre, pour que les Maliens réapprennent à se parler, à s’écouter, à s’estimer, et à comprendre que ce qui paraît nous diviser ne vaut pas la largeur d’une feuille de papier. Cela au long de mois entier. Pourquoi ne serions-nous donc pas reconnaissants à l’endroit de ce pays, de ce gouvernement, de ce président qui nous ont facilité cette tâche d’intérêt national malien bien compris. Je ne suis pas de l’engeance des ingrats et mon peuple non plus. Président Abdoul Azizi BOUTEFLIKA, peuple d’Algérie MERCI.
L’Algérie a su autour d’elle réunir la Communauté internationale de manière fabuleusement. Tous ceux qui en ont été cités ici. J’en vois ici en face de moi : l’Union européenne avec Monsieur de MENTHON, la CEDEAO pionnière avec mon frère TOURE ( » frère « , frère pour une fois, qu’un TOURE soit mon frère je le dis bien pour une fois, pour le Mali que ne ferais-je comme sacrifice, ne t’en réjouis pas trop), et notre frère le président BOUYOYA, inlassable, infatigable. Et tous…
Secrétaire général des Nations unies, Monsieur Ban Ki-moon, souci constant, grande préoccupation du Mali. Notre dernier entretien date il y a une semaine, au cours duquel entretien il m’a décliné ces points que Monsieur Hervé Ladssous vient d’évoquer et comme toujours dans la franchise qui caractérise notre entretien.
Le premier point : le dialogue
Sous-secrétaire général, ce dialogue a toujours été notre dédicace. Au Mali nous n’avons jamais fait les choses autrement ; nous nous sommes toujours parlé entre frères maliens et nous allons continuer de le faire.
Le cessez-le-feu, bien sûr que nous y sommes acquis.
Avons-nous jamais violé un cessez-le-feu, avons-nous jamais violé la cessation des hostilités ?
Monsieur Ladsous je l’ai dit au Secrétaire général des Nations unies, il serait convenable, il serait saignant que les Nations unies fassent preuve de justice et d’équité à cet égard là.
Chaque fois qu’il y a eu violation de cessez-le-feu, violation de la cessation des hostilités, nous l’avons acté, nous avons signalé. Rarement, nous avons été entendus. On nous a toujours dit : oui » les parties » ! » Les parties » ? Un peu de respect pour notre peuple.
Le Mali est un peuple de dignité avérée au long des siècles. Un peuple qui, dans la communauté internationale, n’a jamais manqué à ses engagements internationaux, et il continue de le faire aujourd’hui et pourvu qu’en retour il soit l’objet d’un minium de respect.
Le troisième point : il faut que l’accord reste ouvert aux signatures de ceux qui n’en ont pas encore connu l’intérêt.
Bien sûr ! Nous y sommes favorables ; pourvu que ce ne soit une prise en otage du Mali et de la paix au Mali. Je suis très clair là-dessus.
Enfin, il n’a pas été aussi clair que vous quand vous avez dit il n’est pas question que l’on profite de l’accord pour attaquer ceux qui n’ont pas paraphé ou signé aujourd’hui.
Nous ne sommes pas des gueux. Nous sommes, Monsieur Ladsous, gens de bonne compagnie. Nous sommes un pays de vieille civilisation.
Jamais, depuis qu’elle a été cantonnée, l’armée malienne n’a manqué à ses engagements. Cantonnée dans la ville de Kidal, il a fallu que je le dise à la CEDEAO pour que nous frères comprennent quelle était la situation surréaliste que notre armée vivait à Kidal.
Le Mali a accepté beaucoup.
Le peuple malien est à saluer.
Mais que nul ne se trompe sur la qualité de sa dignité, de son sens de la dignité et de sa compréhension de la chose internationale.
Nous avons donc dit à Monsieur le Secrétaire Général des Nations unies que nous restons évidemment ouverts à nos frères et qu’il nous tardait qu’ils comprennent l’urgence à être de la partie, à signer l’accord de paix. Que nous avons eu mal à notre être malien quand la rentrée scolaire survenue dans tout le Mali, les jeunes maliens sont allés à l’école sauf ceux de Kidal. J’ai pleuré dans mon cœur.
Parce que ce n’est pas une histoire de » cas malien » pour moi, c’est une histoire de vie malienne pour moi. Je vis ça dans ma chair, dans mon être le plus profond. Je ne joue pas avec ça. Ce n’est pas un cas académique, c’est un vécu, un vécu humain, très fort.
Je dis donc qu’il est temps que les malices cessent et que ceux qui ont en charge de missions d’aider à parvenir à la paix fassent en sorte que les choses soient transparentes, qu’ils soient d’égale partage ; et que nul ne se méprenne, et puisse prendre une telle souplesse dans l’engagement, telle ouverture pour une faiblesse ou un encouragement à persister dans l’erreur. Ce ne serait pas rendre service à la paix mondiale.
Que je sache les Nations unies nées à la suite de la Seconde Guerre mondiale ont pour vocation à assurer la paix mondiale pour les temps à venir et l’organe en charge de le faire est le conseil de sécurité, qui opine sur rapports, pourvu que ses rapports soient des rapports équilibrés, justes, sincères, et qui disent la réalité.
Le Mali a souffert de cela. Le Mali a souffert de cela. Je le dis très clairement du haut de cette tribune, en ce jour solennel.
Nous sommes un pays de paix. Nous sommes un pays encore une fois sans complexe aucun. Je dis dans ce monde des hommes, quand certains n’étaient pas, nous étions.
Ce vieux pays d’humanisme sahélien qui a fleuri sur les bords du Niger, nous sommes très fiers, très, très fiers. Tombouctou, Djénné la belle, Gao, centres de culture d’excellence mondiale ! On venait de partout pour s’instruire à Tombouctou.
Ces barbares d’un autre âge que je ne saurais nommer tant la qualité d’homme ne me semble pas leur convenir ont cru devoir tuer l’âme de Tombouctou. Ah les pauvres ! Tombouctou est immortelle, Tombouctou est éternelle !
C’est tout l’honneur de la communauté internationale d’avoir compris en quel péril courrait Tombouctou pour avoir diligenter des missions idoines de reconstruction des mausolées de Tombouctou, mémoires de ce peuple, mémoire de ce pays. Donc, nous tous dédiés à la paix.
Le quatrième point, en raison de non-signature par l’ensemble des acteurs, penser à une mise en œuvre flexible de l’accord. Qu’est-ce à dire ?
L’accord paraphé en Alger, ce jour, il a été dit, entendu, convenu que cela mettait un terme à la négociation.
Nous avons paraphé le 1er mars. Nous sommes presque trois mois après.
Avant le paraphe il avait été dit avec gravité, avec solennité que tout celui-là, toute celle-là qui s’aviserait de ne pas parapher l’accord qu’il en cuirait.
Nous n’avons rien demandé, nous n’avons rien vu venir non plus. Que de patience ! Mais nous ne perdons pas patience cent fois. Mais il faut que le monde sache le réel de la situation qui a prévalu au Mali et qui si nous ne prenions garde va continuer de prévaloir.
Je le dis, il ne s’agit pas d’un problème d’homme, IBK est un homme de passage. Mais aucun Malien digne de ce nom ne bradera le Mali, jamais ; ne bradera jamais le Mali.
Nous avons tout tenté. Nos hommes de foi et notre société civile, dont nous sommes fiers, ont pris leur bâton de pèlerin, leur initiative pour parcourir le monde, pour aller dire à nos amis en Europe, dont certains avaient été trompés : oui il y a beaucoup de précautions à prendre parce que si jamais l’armée malienne avait quelques moyens elle va se livrer à des massacres, qui m’a toujours révolté. Nous ne sommes pas des sauvages, nous ne sommes pas des barbares.
Nous avons toujours vécu en symbiose dans ce pays, depuis le fond des âges à aujourd’hui, sans nous entre-tuer. Il n’est aucune famille en zone nomade qui n’ait sa correspondante en zone fluviale. Le partage entre les produits du pastoralisme et les produits de l’agriculture sont une tradition chez nous ; l’hospitalité, l’accueil sont des choses frappées dans les marbres de Sélinkégni. Tel est le Mali.
Vous dire et vous rassurer simplement que nous ne ferons pas injure à ceux-là, qui au long des mois ont fait en sorte qu’aujourd’hui soit.
Non, Ramtane vos efforts ne seront pas vains par le gouvernement du Mali, jamais.
Nous sommes des hommes d’engagements, d’intégrité absolue, d’honneur et de dignité.
Que ces chefs d’État africains soient venus ici aujourd’hui est pour nous un engagement très, très contraignant.
Cela veut dire, ils ont voulu nous dire : frères du Mali nous croyons en vous, ne nous décevez pas. Vous nous avez appelés à une fête, la fête de la paix parce que vous avez su trouver grâce à la médiation conduite par nos frères algériens un cadre équilibré, d’entente nationale. Veuillez vous y engouffrer avec sincérité, avec détermination. Tels nous serons, tels nous ferons, Inch’Allah !
Nous comptons encore sur la communauté internationale, Monsieur Ladsous, pour ce que nous ayons uniquement notre dû ; pas plus, pas moins. Pas plus, pas moins !
À San Francisco, les Nations unies ont été fondées, sur un credo, sur un pari : la paix mondiale.
La paix mondiale nécessite que les peuples se parlent franchement, se disent les choses telles qu’elles sont, pas en les fardant d’une manière ou d’une autre. Cela n’est pas fondateur de paix. Cela crée toujours des situations fâcheuses, regrettables que nous ne souhaitons pas, que nous ne voulons plus en connaître au Mali.
Chers amis,
J’avais un long discours. J’ai balancé entre le lire ou laisser parler mon cœur. J’ai laissé parler mon cœur.
Il m’est donné en ce jour ce que rarement homme d’État obtient. Que toute la communauté internationale, comme un seul homme, ait tenu, et je souhaite que ça soit la dernière fois, à être à nos côtés.
Désormais je vous souhaite tous à l’unisson dans ce combat pour le Mali, pas pour IBK. Pas pour IBK, mais pour le Mali. Tous nos frères de quels bords qu’ils fussent se sont engagés dans ce combat pour le Mali.
Certains ont indiqué des préoccupations légitimes qui étaient les nôtres d’ailleurs, mais il a fallu comme dans toute négociation donner et recevoir. Pour autant, nous n’avons jamais eu de mépris pour quel que point de vue que se soit, qui a été exprimé par tel ou tel frère.
Je ne serais pas moi-même, si vous ne me permettez, ici et maintenant, de mettre en exergue le rôle joué de manière fabuleuse par mon aîné le Premier ministre Modibo KEITA.
Du jour où je lui ai confié la mission d’être mon Haut représentant dans le dialogue inclusif inter malien à ce jour, que de chemins parcourus, que de sacrifices, que de patiences ; d’abord avec moi. Il en a fallu.
Mon cher aîné, vous avez été d’une patience inouïe. Je vous en sais gré ici solennellement. Vous m’avez fait éviter bien des erreurs que le tempérament aurait incliné à difficilement éviter. C’est tout cela qui fait le bonheur de cette journée.
Tous ceux qui furent de la négociation en Alger sous la conduite de monsieur le ministre des Affaires étrangères, passés ou présents, soyez tous fabuleusement remerciés.
Mes frères qui ont eu la patience de rester…
Chers parents, chers chefs traditionnels venus du nord, chères autorités religieuses dont nous sommes fiers, encore une fois par votre engagement, oui par votre engagement au quotidien pour la paix dans la cité, pour l’harmonie des cœurs, vous Monseigneur, vous Ousmane Madani HAIDARA, vous Mohamoud DICKO.., nous sommes fiers de votre engagement aux côtés de votre peuple.
Société civile…,
Tous, vous avez fabuleusement servi cette patrie malienne.
Tous ceux qui furent en Alger, tous ceux de la mission en Algérie, au jour du mérite, nul ne sera oublié Inch’Allah.
La patrie reconnaissante saura reconnaître ses enfants.
Que dire d’autre !
Que le temps est venu de nous faire confiance.
Mon frère Bilal, je t’appelle ; aie confiance en moi !
Algabass Ag INTALLA ait confiance en moi, en ton grand frère, celui que tu as toujours consulté quand vous étiez tous les deux parlementaires.
Ambéry, le passé fut douleur, mais de l’égrainer quotidiennement ne sert à rien.
Avançons, avançons résolument vers la paix qui seul vaut.
Tous nos frères du monde entier ont souci de nous. Ayons enfin souci de nous-mêmes. Ayons enfin souci de nous-mêmes pour que le Mali, ce pays de mérite, d’historique établi, soit de nouveau parmi des nations qui comptent.
Et Inchallah le Mali comptera
Merci
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