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Mali: trois soldats maliens tués dans une attaque de la rébellion à dominante touareg
Publié le mardi 19 mai 2015  |  AFP
Patrouille
© Autre presse par DR
Patrouille de l`armée malienne dans la région de Gao. La localité de Ntililte est située à une centaine de kilomètres de la ville de Gao dans le Nord.




Bamako - Trois militaires maliens ont été tués lundi près de Tombouctou, dans le nord-ouest du Mali, par des rebelles de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, à dominante touareg), a appris l’AFP de sources militaires concordantes.
Les trois militaires ont péri dans l’attaque lancée tôt lundi matin à Bambara Maoudé, à 100 kilomètres au sud de Tombouctou alors qu’ils dormaient, a affirmé un officier malien sous le couvert de l’anonymat.
"Nous sommes sur les lieux, une délégation du gouvernorat de Tombouctou vient d’arriver à Bambara Maoudé pour constater les faits", a ajouté la même source, précisant que les assaillants étaient arrivés à bord de deux véhicules.
Confirmant "la mort de trois militaires maliens lundi lors d’une attaque des rebelles", une source militaire africaine à Tombouctou de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) a dénoncé "une grave violation du cessez-le-feu qui met en danger la paix".
Cette attaque intervient trois jours après la signature d’un accord de paix par le gouvernement et la médiation internationale, mais sans le CMA.
"Il n’y a pas eu d’affrontements. C’est une attaque surprise, et les assaillants venaient très probablement de la localité de Ber", a indiqué la source militaire africaine.
Aucune réaction officielle n’a pu être obtenue dans l’immédiat de la part de l’armée ni des porte-parole de la rébellion.
Un enseignant de la localité, Brahima Dicko, avait contacté dimanche l’AFP pour lui faire part d’une mobilisation des quelque 4.000 habitants depuis trois jours contre le départ prévu de l’unité de l’armée chargée de la protéger.
"L’unité de l’armée doit quitter la localité aujourd’hui (dimanche) pour sécuriser un autre lieu et ne sera pas remplacée", avait-il expliqué.
"Il ne faut pas la population soit abandonnée, nous sommes très inquiets, c’est la psychose", avait-il ajouté.
sd-sr/sst/de


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