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Une position des FAMas attaquée à Bambaramaoudé : Les rebelles continuent leur cirque sous l’œil passif de la MINUSMA
Publié le mardi 19 mai 2015  |  Le Tjikan
Armée
© Autre presse par DR
Armée malienne




Encore une fois, en violation de l’accord de cessez-le-feu, les groupes rebelles de la CMA et leurs alliés terroristes, ont de nouveau pris à partie, hier lundi, une position des Forces Armées Maliennes (FAMa) à Bambaramaoudé, localité située à environ 95 kilomètres de Douentza.

Une énième attaque qui intervient quelques jours après la signature de l’Accord de Paix et de Réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Curieusement, la Minusma de M. Hervé Ladsous tant prompte à mettre en garde l’armée malienne, et supposée être garante de la paix, se contente toujours de communiqués laconiques.



La série noire continue pour les rebelles de la CMA et groupes terroristes alliés. Délogés à Ménaka par le GATIA, les rebelles de la CMA et groupes terroristes alliés déterminés à laver l’affront, coûte que coûte, perdent plusieurs dizaines de leurs éléments en quelques jours. Hier lundi, très tôt le matin, pris à partie par les rebelles de la CMA, à Bambaramaoudé, localité située à environ 95 km de Douentza sur l’axe menant à Toumbouctou, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont fait, selon nos sources, plus d’une dizaine de morts dans les rangs de assaillants et plusieurs prisonniers.

Selon les mêmes sources, les FAMas, qui contrôlent la localité de Bamabaramaoudé, ont enregistré 3 morts et 2 blessés dans leurs rangs. Et un (1) civil tué. Une attaque qui intervient au lendemain d’une autre que les rebelles de la CMA et leurs alliés avaient lancé contre le GATIA, avec pour objectif de récupérer la ville combien stratégique de Ménaka, mais sans succès.

Faut-il le rappeler, les rebelles qui ont refusé de signer l’accord de Paix et de réconciliation nationale, ont aussi profité de la date du vendredi 15 mai, jour de la signature de l’Accord pour lancer une offensive sur la ville de Ménaka. Mais c’était sans compter sur la promptitude et la détermination du GATIA, groupe d’autodéfense fidèle à l’Etat malien.

Selon plusieurs sources, dans les différents combats, les rebelles auraient perdu plus d’une trentaine d’hommes contre 6 du coté du GATIA. Preuve, une fois de plus, que les rebelles de la CMA et groupes terroristes alliés qui ont refusé de signer l’Accord de paix sont désormais dans une logique d’engager le Mali dans une guerre à nouveau, tout en foulant au pied le processus de paix et de réconciliation nationale issu du processus d’Alger.

La passivité de la mission onusienne encouragerait-t-elle, les rebelles à continuer à semer le désordre ? La question vaut issu tout son pesant d’or. Car pendant ce temps, la Minusma de M. Hervé Ladsous, continue de faire les yeux doux aux rebelles. Et en réaction à toutes ses attaques contre l’Armée malienne, la mission onusienne ne s’est jusque-là contentée que livrer des communiqués laconiques sur son site et sa radio.

Pourtant, paradoxalement, elle est toujours prompte à mettre en garde les Forces Armées Maliennes (FAMas), contre toutes représailles à l’endroit des groupes rebelles.

« Il n’est pas question que l’on profite de l’accord pour attaquer ceux qui n’ont pas paraphé ou signé aujourd’hui » avait lancé Hervé Ladsous, comme pour témoigner de son soutien aux rebelles de la CMA et leurs alliés. Des propos qui ont blessé le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta et le peuple malien dans leur orgueil et perçus comme une insulte de la part du diplomate français.

Et la réponse du président IBK ne s’est pas fait attendre, « Nous ne sommes pas des guets. Nous sommes, Monsieur Ladsous, des gens de bonne compagnie. Nous sommes un pays de vieille civilisation » avait-il assené. Et d’ajouter : « Jamais, depuis qu’elle a été cantonnée, l’armée malienne n’a manqué à ses engagements. Cantonnée dans la ville de Kidal, il a fallu que je le dise à la CEDEAO pour que nos frères comprennent quelle était la situation surréaliste que notre armée vivait à Kidal. Le Mali a accepté beaucoup », avait-il rappelé au secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien paix de l’ONU, Hervé Ladsous.

Lassina NIANGALY
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