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Le secrétaire à la communication de la section Rpm de Sikasso : « Quand on perd on doit l’accepter et, surtout, se soumettre au règlement intérieur du parti »
Publié le mercredi 20 mai 2015  |  L’Indépendant




Depuis la mise en place de la section RPM de Sikasso, le 22 mars dernier en présence des 42 sous-sections de la région, certains cadres qui lorgnaient le poste de secrétaire général adjoint ont sombré dans la contestation et la fronde. Pire, ils sont allés jusqu'à menacer leur propre section et, par ricochet, leur propre parti, de poursuites judiciaires. Afin de ne pas vouer aux gémonies la section RPM de Sikasso, Salif Ouattara, secrétaire à la communication et à l'information, en appelle au sens de responsabilité de tous les cadres et militants, notamment les contestataires.

Salif Ouattara
Salif Ouattaraac
Mise en place depuis le 22 mars 2015, la section RPM de Sikasso fait face à une fronde qui, si elle n’est pas vite circonscrite, risque de coûter cher au parti présidentiel en cette veille d’élections de proximité. En effet, lors de la mise en place de ce bureau dont le secrétaire général élu à l’unanimité n’est autre que Ousmane Koné, par ailleurs ministre de la Santé et de l’hygiène publique, le poste de secrétaire général adjoint était convoité par deux tendances : celle de Mamadou Tangara et celle de Bema Ouattara. Aucun consensus n’ayant pu être obtenu, c’est avec le cœur meurtri que le bureau national, superviseur, a dû concéder le vote pour départir les deux tendances. C’est ainsi que Mamadou Tangara a remporté par le score de 101 voix contre 79 pour Bema Ouattara à l’issue d’un vote à bulletin secret.

A en croire Salif Ouattara, secrétaire à la communication et à l’information de la section : « A la surprise générale, la tendance Béma Ouattara a commencé des actions de dissidence, jusqu’à déposer une plainte au Tribunal contre le bureau. Nous avons été surpris parce que les instances de notre parti sont formelles : les crises et autres difficultés sont soumises au règlement intérieur du parti. Quant à convoquer le débat devant un juge, c’est une première. C’est du jamais vu dans l’histoire des partis politiques que des militants convoquent d’autres devant le Tribunal pour trancher. En tout ca, nous gardons espoir que nos camarades reviendront à de meilleurs sentiments et que le dialogue prévaudra « .

En vue de dénouer cette crise par le dialogue, il nous revient que le secrétaire général de la section, le ministre Ousmane Koné, a déjà entrepris un travail discret mais efficace : celui de rencontrer individuellement les dissidents afin de mettre l’intérêt général du parti par-dessus tout. C’est ainsi que la section a convoqué tous les militants et sympathisants pour une réunion de prise de contact, y compris les membres du bureau. » Les dissidents en ont profité pour défier la section en allant organiser une réunion à Kignan. Ce travail fractionnel est condamné par les textes qui régissent le parti. Quand on perd une élection, on doit se soumettre à la volonté populaire et je me demande de quel pouvoir usent les frondeurs pour convoquer les militants RPM devant un Tribunal » s’est offusqué Salif Ouattara.

Ce travail fractionnel a fait dire à un autre cadre du RPM sous le couvert de l’anonymat que » l’ensemble des frondeurs ne veut pas du bien du RPM. Ce sont des transfuges d’autres partis qui ne cherchent que leur intérêt personnel sinon on doit pouvoir s’entendre sur l’essentiel à savoir le RPM et le Mali « .

Evoquant les prochaines élections à venir, Salif Ouattara de prôner l « union et la cohésion : » L’heure est à l’union, à la réconciliation et à la reconstruction. Les militants RPM de Sikasso sont plus que jamais déterminés et mobilisés pour offrir à la section un maximum de conseillers lors des élections communales et régionales à venir « .

Diakaridia YOSSI
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