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Après la signature de l’accord à Bamako : Les femmes du RPM jubilent
Publié le jeudi 21 mai 2015  |  L’express de Bamako
Cérémonie
© aBamako.com par mouhamar
Cérémonie d` ouverture des journées parlementaires RPM
Bamako, le 15 janvier 2014 à l` hôtel Radisson. Les nouveaux députés élus du parti Rassemblement Pour le Mali (RPM) et des partis alliés s`étaient réunis pour deux journées dites parlementaires censées les aguerrir à leur nouvelle mission de députés.




24 heures après la signature de l’accord d’Alger par le Gouvernement du Mali et les membres de la Plate-forme des groupes armés, les femmes du Rassemblement Pour le Mali (RPM) ont décidé de fêter cette signature au cours d’un meeting géant tenu le samedi 16 mai 2015 sur l’esplanade du Centre International de Conférence de Bamako (CICB). Le dit meeting était présidée par Mme Diawara Aïssata Touré dite Laddy, en présence de l’honorable Moussa Tembiné, président des jeunes du parti.

Dans son allocution, la présidente des femmes, a précisé que le pari de la paix a réussi malgré les nombreux obstacles posés et que ceci prouve que la médiation a réussi à transcender les divergences et converger vers un seul but : celui de préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali. Pour elle, le Mali vient d’ouvrir une nouvelle page de son histoire et qu’il ne pouvait en être autrement quand on sait que le Mali est un pays de droits de l’homme, d’amour, de tolérance et de solidarité.

Elle a salué le président IBK pour sa constance dans la décision et la pertinence de sa vision sur cette question. La paix n’a pas de prix, a-t-elle laissé entendre. «Notre président Ibrahim Boubacar Keïta doit être salué pour sa bravoure, sa perspicacité, son indulgence, son tact, son intelligence, sa patience de conduire le train Mali vers la Paix. Dieu merci, après tant de souffrance, d’humiliation, de torture, vous voilà la tête sortie de l’eau», a estimé Mme Diawara.

Mme Diawara Aïssata Touré dite Laddy finira par dire que les forces vives de la nation doivent se donner la main pour la mise en œuvre de ce précieux accord.

Pour Moussa Timbiné, président des jeunes du RPM, les femmes ont toujours œuvré pour la paix et que ce sont les hommes qui font la guerre. Il dira que l’accord signé le 15 mai 2015 est un point de départ important dans la résolution de la crise malienne et que ça représente la volonté de toutes les parties d’aller à la paix. Pour lui, certains points de l’accord doivent immédiatement faire l’objet d’application.

Il a déploré latitude de la communauté internationale qui selon lui, traine un peu les pas. «Les discours que nous avons entendus laissent croire que la communauté internationale n’est pas en train d’œuvrer convenablement pour que le Mali puisse retrouver la paix. Lors du paraphe dudit accord à Alger il a été clairement dit par la communauté internationale que tous ceux qui ne vont pas signer et qui vont entraver le processus normal de la paix et de la réconciliation trouveront la communauté internationale sur leur chemin. Le discours du représentant de Ban Ki-moon ne nous rassure pas. Pour une fois, on pensait que la communauté internationale allait voir raison des différents pays qui pensent que celle-ci n’a jamais pu résoudre une crise, si elle ne fait pas finalement attention, cette vérité risque d’être absolue», a-t-il fait attendre.

Moussa fera savoir que le Mali a pleinement joué sa partition et qu’il a souvent accepté l’inacceptable au prix de la paix et qu’aujourd’hui la balle est dans le camp de la communauté internationale qui doit veiller pour que les parties qui ont refusé de signer l’accord du 15 mai viennent signer. Il pense qu’il n’y a plus à négocier et que si l’accord reste ouvert c’est juste pour permettre à ces groupes de venir signer, mais pas pour venir procéder à des nouvelles discutions interminables.

La communauté internationale doit faire en sorte que ses efforts et ceux du Mali durant une année ne soient partis dans l’eau. «Tous ceux qui prendront désormais les armes contre le Mali, doivent être considérés par la communauté internationale et le Mali comme des ennemis de la paix et non des maliens qui aspirent tous à la paix», a-t-il conclu. Après cette signature, Timbinè estime que l’on doit amorcer la seconde phase qui consiste à faire cantonner les rebelles au nord, travailler à redéployer nos forces armées et enfin le retour effectif de l’administration dans tout le nord du pays.

F. SISSOKO
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