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L'Indicateur Renouveau N° 1395 du 29/11/2012

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Cheick Modibo Diarra versus pro-putsch: Vers une inévitable bataille rangée
Publié le vendredi 30 novembre 2012  |  L'Indicateur Renouveau


Conference
© aBamako.com par as
Conference de presse du premier ministre Cheick Modibo Diarra
11/10/2012. Bamako. Domicile du premier ministre.


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L’idée du Premier ministre de recourir à l’Assemblée nationale pour faire adopter la feuille de route de la transition a aggravé la détérioration de ses relations avec les organisations pro-putsch. Il faut donc s’attendre à une bataille rangée entre les deux camps.

Tout autant divisée sur la tenue des concertations nationales, la classe politique malienne affiche ses oppositions concernant la volonté annoncée du Premier ministre à l’issue de sa rencontre mardi avec le ministère des Affaires étrangères français Paris, de faire adoptée « la feuille de route » du gouvernement par les députés avant de la transmettre à la communauté internationale qui exige un agenda politique avant toute reprise de sa coopération économique.

Au FDR, partisan du respect de l’ordre constitutionnel, cette option du PM ne pose aucun problème. Son 1er vice-président, Iba Ndiaye dira que « faire voter la feuille de route par l’Assemblée nationale, si c’est la solution, elle n’est pas contraire à notre vision, car au sein du FDR, notre combat est de faire en sorte que l’ordre constitutionnel ne soit pas remis en cause par un groupe d’individus ».

La Copam refuse cette éventualité. « Le vote de la feuille de route par les députés est une fuite en avant des autorités. Nous ne sommes pas d’accord avec le Premier ministre de faire voter la feuille de route par l’Assemblée nationale dont la légitimité est sujette à caution. Au contraire, la feuille de route doit être discutée et adoptée par la classe politique et la société civile au cours des assises nationales. Nous ne comprenons pas la politique de l’évitement et du mépris du Premier ministre vis-à-vis du peuple malien », s’est irrité le président de la Copam qui balaie d’un revers de la main l’idée du chef du gouvernement.

Quant au porte-parole de l’Alliance IBK-Mali 2012, il trouve lui aussi que la démarche du Premier ministre n’est pas politiquement correcte et que le peuple saura l’apprécier. « Je suis très étonné d’autant plus que la commission nationale de préparation des assises nationales est présidée par le directeur de cabinet du Premier ministre. Sa déclaration à Paris est pour moi incompréhensible et inadmissible », a critiqué Boubacar Touré.

Il a rappelé que « les concertations nationales qui doivent se prononcer sur la feuille de route et les organes de la transition relèvent de l’accord-cadre. Tout comme la légitimité du président de la République par intérim et du Premier ministre de pleins pouvoirs ».

Il faut donc s’attendre à une bataille rangée entre ses organisations et le PM dont le départ est d’ailleurs réclamée par certaines d’entre elles.

Abdoulaye Diakité

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